Enfant, il n'a appris la mort de son père que trois ans plus tard

Stromae au Zénith de Paris en 2014. © Jacques Brinon / AP / SIPA
Stromae a construit ses fondations d'artiste sur des bases d'enfant blessé : en avril 1994, en pleine guerre au Rwanda, un appel annonce à sa mère la mort du père de Stromae, Pierre Rutare. Ce dernier a été victime du génocide des Tutsis en cours dans le pays. La majorité de la famille élargie paternelle du petit garçon, au Rwanda, a elle aussi été massacrée. Mais Stromae n'a su que son père était mort que trois ans plus tard. Un père d'ailleurs déjà absent et "coureur de jupons" selon le chanteur lui-même, qui ne l'avait vu qu'une vingtaine de fois à neuf ans. En 2014, lors d'une interview à Jeune Afrique, Stromae devenu grand raconte : "Vers 11, 12 ans, je ne supportais plus le mystère de son absence et j'ai décidé de crever l'abcès par une question toute simple : 'Alors maman, il est mort ?'. Elle m'a simplement répondu 'oui'. Comment ? Où ? Par qui ? Où a-t-il été inhumé ? Je ne sais pas".
Stromae a construit ses fondations d'artiste sur des bases d'enfant blessé : en avril 1994, en pleine guerre au Rwanda, un appel annonce à sa mère la mort du père de Stromae, Pierre Rutare. Ce dernier a été victime du génocide des Tutsis en cours dans le pays. La majorité de la famille élargie paternelle du petit garçon, au Rwanda, a elle aussi été massacrée. Mais Stromae n'a su que son père était mort que trois ans plus tard. Un père d'ailleurs déjà absent et "coureur de jupons" selon le chanteur lui-même, qui ne l'avait vu qu'une vingtaine de fois à neuf ans. En 2014, lors d'une interview à Jeune Afrique, Stromae devenu grand raconte : "Vers 11, 12 ans, je ne supportais plus le mystère de son absence et j'ai décidé de crever l'abcès par une question toute simple : 'Alors maman, il est mort ?'. Elle m'a simplement répondu 'oui'. Comment ? Où ? Par qui ? Où a-t-il été inhumé ? Je ne sais pas".
© Jacques Brinon / AP / SIPA