François blessé dans Koh Lanta : "Je l'ai très mal vécu" [INTERVIEW]
Suite à une blessure, François a été contraint d'abandonner Koh Lanta pour raisons médicales. Le Basque nous raconte sa fin d'aventure déchirante.
Candidat originaire du Pays-Basque, François intègre l'équipe orange représentant la région Ouest dans Koh Lanta Les 4 Terres. Il participe à la première victoire de la saison dans l'épreuve de confort mais aussi à la bonne ambiance sur le campement de l'Ouest. La tribu Vakara se montre cependant désorganisée sur le camp, en témoigne la perte du maillot de bain de François emporté par la marée… Forcé de quitter l'aventure suite à une blessure, François revient pour nous sur les quelques jours qu'il a passés aux Fidji en tant que survivant dans Koh Lanta.
Comment vous sentiez-vous dans cette équipe orange en ce début d'aventure ?
Je me sentais super bien intégré. Je pense que la première victoire au confort nous a beaucoup soudés. Dès le départ, ça n'a été que du bonheur.
On a senti l'équipe orange très en forme sur les épreuves, un peu moins côté survie.
En survie, c'est vrai qu'on n'était pas très bien organisé. On est arrivé un peu dans la découverte de cette île paradisiaque avec les yeux ébahis. On a plutôt pensé profiter de l'instant présent que d'anticiper la cabane, le feu et l'eau. Même si on n'a pas profité longtemps. Et ensuite, on n'a pas pris conscience qu'on était désorganisé.
C'était d'ailleurs un point de crispation avec Estelle.
Tout à fait. Estelle était quand même à part du reste de l'équipe. Tout ce qu'on voulait faire, elle voulait faire le contraire. Je pense qu'elle voulait montrer qu'elle était efficace sur le camp mais je crois que ça l'a desservie.
Dans l'épisode 2, on vous voit à fleur de peau. Vous aviez à cœur de vous dépasser dans Koh Lanta ?
Oui, j'ai été à Koh Lanta non pas pour montrer mes performances physiques parce que je ne suis pas sportif mais pour me battre pour mon fils. Mon fils s'est battu il y a quelques années pour survivre et je me suis dit "C'est mon fils. Je ne peux pas faire autrement, je vais lui prouver que je suis son père et que je sais aussi bien que lui me battre pour survivre."
Vous vous blessez à la fin de l'épreuve d'immunité dans l'épisode 2. Que s'est-il passé ?
J'ai tiré la boule noire, j'étais donc spectateur. A la fin de l'épreuve, il m'a semblé que mon équipe avait gagné puisqu'ils se sont exclamé, ils étaient fous de joie. J'ai sauté de joie et, à ce moment-là, j'ai senti un grand coup de poignard dans le mollet gauche. En un quart de seconde j'ai compris qu'il se passait quelque chose de grave et que la suite allait être compromise.
Votre abandon pour raisons médicales a eu un impact émotionnel très fort sur vos coéquipiers. Vous vous y attendiez ?
Je m'y attendais parce que dès le départ on était une vraie famille, je pense que cette épreuve nous a énormément unis. Je me suis beaucoup rapproché de Brice qui était comme mon fiston parce que mon grand lui ressemble énormément. Je me suis beaucoup attaché à lui.
Vous devez forcément être déçu de quitter l'émission si tôt. Vous aimeriez retenter votre chance à Koh Lanta ?
Je suis prêt à repartir dès demain avec un peu plus de préparation physique bien entendu. Mais si on me disait "François, tu repars pour reprouver tes motivations, pour remontrer à ton fils que malgré le fait que tu ne sois pas sportif tu peux y arriver et aller jusqu'au bout", je repartirais demain.
Que retiendrez-vous de votre aventure dans Koh Lanta ?
Je retiens cet esprit de famille. Et également la partie qui nous a fait beaucoup poser de questions c'est cette nuit où des trombes d'eau s'abattent, où les orages sont là alors qu'on n'a pas de cabane qui nous permettrait de nous abriter et où on marche toute la nuit les uns contre les autres pour se réchauffer. C'était la pire nuit et c'est ce qui me restera en plus des émotions que j'ai pu vivre avec ma famille des Oranges.
Qu'est-ce qui a été le plus dur selon vous dans Koh Lanta ?
Ça a été très dur pour nous. Et la deuxième chose qui a été très dure c'est de ne pas pouvoir dire au revoir aux Oranges. Quand je suis blessé, je pars en civière et je pars dans une clinique. Là on m'annonce que c'est fini et la grosse frustration c'est de ne pas pouvoir serrer mon équipe dans mes bras et leur souhaiter bonne chance pour la suite. Je l'ai très mal vécu.