Pêche en mer : techniques et matériel
Aussi technique que physique, la pêche en mer bénéficie d'équipements fabriqués avec de nouvelles technologies. Aujourd'hui, toutes les techniques de ce sport disposent de leur propre matériel. Attention à ne pas se tromper.
Le moulinet fait-il le bon pêcheur ?
A l'appât, au jig (profonde) ou à la traîne, la pêche en mer, au-delà de 100 m de profondeur, nécessite un moulinet électrique. Facile d'utilisation, avec un bouton marche/arrêt, le moulinet électrique sera un précieux allié pour remonter de grosses prises de 200 ou 300 m. Toute une gamme est en vente : avec écran digital, compteur métrique, fonction jigging... Quant aux moulinets traditionnels, ils se classent selon deux catégories : à tambour fixe pour la pêche en surf, au leurre, au jig ; à tambour tournant pour la pêche à la verticale, à la traîne, au broumé (amorçage copieux)... Les prix varient selon les matériaux utilisés et les options (nombre de roulements, solidité des pignons, résistance à la traction...).
Une canne par technique de pêche
La canne à pêche évolue avec les innovations techniques. Fabriquée en fibre de verre, puis en carbone, elle est plus légère et plus nerveuse. La canne polyvalente n'existe pas pour la pêche en mer. D'ailleurs, les fabricants classent cet instrument par utilisation (surf, lancer, traîne, jigging...). Attaché à la canne, le fil de pêche monofilament nylon est essentiel pour pêcher à la traîne, en surf ou à la calée. Il est élastique et dispose, selon les modèles, de certaines spécificités (propension au vrillage, résistance aux noeuds, à l'abrasion...). Les tresses multi-filaments sont devenues indispensables pour la pêche en mer au lancer, car elles permettent de gagner en distance.
Et aussi : tête plombée, hameçon...
De la tête ronde, classique et polyvalente, à la tête texane/anti-herbes, pour les endroits encombrés, en passant par la tête poisson, la tête articulée, la tête nageuse ou encore la tête football, il existe toute une variété de têtes plombées. Idem pour les hameçons : à palette, universel, rond, octopus, jig, double, monté... La liste est longue et ce n'est pas facile de choisir. Voici quelques astuces : le volume de l'appât détermine la taille de l'hameçon. Les modèles en inox ont fait leurs preuves en immersion prolongée. Moins lourd, mais moins résistant sur le long terme, l'hameçon en carbone résiste mieux à la traction.