Alphonse Areola : femme, origine... Sa bio
Champion du monde en 2018 et vice champion du monde en 2022, Alphonse Areola est l'éternel numéro 3 des Bleus.
Ses origines et sa femme Alphonse Areola a des origines philippines, ses parents ayant quitté ce pays d'Asie du Sud-Est pour Paris au début des années 1990. A l'âge de 6 ans, il débute le football dans un club du 7e arrondissement de la capitale, mais sur le terrain. Ce n'est que par hasard qui sera mis dans les buts, un jour d'absence du gardien titulaire.
Lors du Mondial en Russie en 2018, Alphonse Areola a donc été champion du monde de football avec l'équipe de France sans avoir joué un seul match de la compétition. Mais il y a plus original encore : il a en réalité été sacré sans avoir joué une seule minute avec l'équipe A, en une trentaine de sélections à l'époque, étant toujours resté vissé sur le banc de touche. Il a aussi la particularité d'avoir été la même année champion de France avec le PSG et champion d'Espagne avec le Real Madrid, en 2020.
Alphonse Areola est marié depuis le 26 décembre 2014 avec une certaine Marrion, avec qui il partage des origines philippines. La jeune femme a donné naissance à deux petites filles, Ayleen-Grace en 2015, et Aymma-Lyse en 2017.
Sa carrière de joueur
Alphonse Areola est né en 1993 à Paris, la ville idéale pour intégrer un grand club dès l'âge de 13 ans. Le Paris Saint-Germain repère en effet le jeune gardien alors qu'il intègre en parallèle le centre de formation de Clairefontaine en 2006. Avec le PSG, le jeune ado sera champion de France des U14, il sera titulaire dès l'âge de 20 ans en Ligue 1, en mai 2013. Malgré ces débuts prometteurs entrecoupés de deux saisons solides avec la réserve, le gardien peinera néanmoins à se faire une place au milieu des grands noms qui vont se succéder dans les buts au PSG, de Salvatore Sirigu à Keylor Navas en passant par Kevin Trapp, Sergio Rico ou même Gianluigi Buffon...
En conséquence, Alphonse Areola va vivre une interminable succession de prêts tout au long de sa carrière. Prêté au RC Lens, qu'il aidera à remonter dans l'élite lors d'une saison 2013-2014 d'anthologie en Ligue 2, il est prolongé au PSG mais... prêté de nouveau à Bastia, en Ligue 1 cette fois, pour la saison 2014-2015. Une saison marquée par deux rencontres contre son propre club : une victoire éclatante des Corses (4-2) en championnat et une défaite cinglante (4-0) en finale de Coupe de France.
Lors de la saison 2015-2016, le gardien fantôme du PSG poursuit sa montée en gamme loin du Parc des Princes. Il réalise cette fois un passage marquant au Portugal, au Villareal, où il peut briller en Liga comme en Ligue Europa, malgré une forte concurrence une fois encore dans les cages. De retour dans l'effectif du PSG entre 2016 et 2019, il va finir par se faire une place de titulaire, venant à bout de l'Allemand Kevin Trapp (75 matchs). Mais l'arrivée du Costaricien Keylor Navas lors du mercato 2019 remet le gardien tricolore sur les routes d'Europe, au cours d'un chassé-croisé inédit : Navas quittera le Real pour Paris, Areola fera le chemin inverse en étant prêté à Madrid. Dans l'ombre de Thibaut Courtois, il n'y fera que 9 apparitions avec quelques très mauvais souvenirs, comme ces 4 buts encaissés en Coupe du Roi face à la Real Sociedad en février 2020.
Ces deux dernières saisons, Alphonse Areola a continué à collectionner les prêts, Fulham d'abord en 2020-2021, puis West Ham depuis l'été 2021. Il a finalement rejoint officiellement le club anglais de la banlieue de Londres en juin 2022, mais n'y est pas encore titulaire. Entré en remplacement de Lukasz Fabianski face à Manchester City (0-2) en début de saison, il a provoqué un penalty pour sa toute première apparition.
Son parcours en Bleu
Alphonse Areola a déjà un très riche parcours en équipe de France, gardien omniprésent dans les sélections depuis son plus jeune âge. Champion du monde avec les moins de 20 ans en 2013, il a aussi participé aux campagnes des championnats d'Europe avec les U17 et U19. Comme beaucoup de pépites de son âge, il ne fera qu'un passage rapide avec les Espoirs. Suffisant tout de même pour connaître des moments difficiles (doublure de Zacharie Boucher, il va commettre deux erreurs fatales face à l'Islande en qualifications pour l'Euro 2015), avant de devenir titulaire sous la coupe de Pierre Mankowski.
C'est en octobre 2015 qu'Alphonse Areola débute son parcours avec les Bleus de Didier Deschamps, sur le banc. Il n'est alors appelé qu'à la faveur de la blessure de Benoît Costil, en numéro 3, pour les confrontations face à l'Arménie et au Danemark. Réserviste lors de la préparation de l'Euro 2016 quelques mois plus tard, il ne fait finalement pas partie de la sélection qui va s'illustrer jusqu'à la défaite face au Portugal en finale. Il fera son retour lors des qualifications pour le mondial 2018, toujours dans le rôle de doublure. Sélectionné pour partir en Russie cette année là, il deviendra champion du monde sans avoir joué un seul match dans la compétition, Hugo Lloris ayant bénéficié de l'essentiel des titularisations et Steve Mandanda, alors numéro 2, ayant joué une rencontre de la phase de groupes contre le Danemark.
A la rentrée 2018, le gardien du PSG s'illustre néanmoins en Ligue des Nations face à l'Allemagne. Un match nul (0-0) lors duquel il est enfin titulaire et qui va pour lui rester dans les annales : stoppant tous les ballons dangereux (on compte six arrêts décisifs), il va progressivement dégoûter l'attaque allemande et épater ses camarades de jeu comme son sélectionneur. Même le placide Joachim Löw, dans le camps adverse, assurera après le match que ses hommes étaient "tombés sur un superbe gardien".
Son premier but encaissé en sélection attendra : une semaine plus tard, Alphonse Areola sera de nouveau titulaire face aux Pays-Bas pour une victoire mais sans clean sheet (2-1). Les occasions de briller étant rares, on ne peut que regretter ses dernières prestations en bleu fin septembre, lors de la dernière Ligues des Nations. Si son entrée contre l'Autriche, en remplacement de Mike Maignan, sera transparente ou presque (victoire 2-0), sa titularisation lors du camouflet infligé par le Danemark sera marquée par quelques arrêts, mais plusieurs erreurs balle au pied (défaite 2-0).