|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
"Qui peut le plus, peut le moins." |
Donnez votre avis |
L'avis de Alain Marseau (Bourg La Reine) |
|
"Je trouve la formule magique. Et d'en lire les commentaires... je suis effondré que la limpidité de la courte phrase ne coule pas de source. Invraisemblable !" (05 novembre 2015) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres." |
Donnez votre avis |
L'avis de Laurent Salmon (Paris) |
|
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres, c'est une idée ; une autre idée est que la liberté des uns s'arrête là où elle trouve son commencement. Elle est dépendante d'elle même. Certains exercent une liberté, d'autres en sont esclaves. Savoir dire non, se dire non, c'est être libre." (03 novembre 2015) |
|
|
|
|
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres." |
Donnez votre avis |
L'avis de Hounmènou Claude Woli (Cotonou) |
La liberté des hommes |
"La liberté signifie le pouvoir de s'autodéterminer. Etre libre, c'est être sans contrainte. c'est aussi une prérogative qu'un Etat reconnait à ses citoyens. ex: liberté de pensée, liberté d'expression etc. pour jouir pleinement de sa liberté, nul ne peut empêcher l'autre de jouir de la sienne. pour cela, dans une société, l'on est obligé d'observer une certaine limite dans la jouissance de sa liberté afin de ne pas heurter les autres. on pourrait dire ''la limite de notre liberté est le commencement de celle des autres''." (03 novembre 2015) |
|
|
|
|
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres." |
Donnez votre avis |
L'avis de Jean-claude Marot (Brissac) |
Un précepte pervers |
"Ce proverbe que l'on doit au philosophe écossais John Stuart Mill et repris par la philosophie des Lumières se présente comme un précepte devant régler les rapports humains dans un monde civilisé. Mais, si l'on y regarde de plus près, il confère à la notion de liberté un sens réducteur et comporte une dimension perverse. En effet, il laisse supposer que, par définition, la liberté, comme l'économie, s'exprime dans un espace de rareté. C'est comme si la liberté était un gâteau que l'on peut se partager. La part des uns n'est pas forcément la même que celle des autres. Cela dépend des rapports de pouvoir. Et c'est ce que l'on constate souvent dans la réalité, en particulier dans le monde du travail. Ainsi le montrent les travaux de sociologues des organisations comme Michel Crozier. C'est une formule qui convient à l'esprit de notre temps, mais, heureusement, ce n'est pas obligatoirement celle qui guide les relations humaines en toutes circonstances. A côté de cela, en effet, il y a par exemple les réalisations désintéressées conduites entre amis ou entre personnes partageant un idéal commun. Dans ces circonstances il ne s'agit plus de se partager plus ou moins gracieusement le même gâteau mais de "regarder ensemble dans la même direction" comme disait Antoine de Saint-Exupéry. Dans ce cas la formule qui convient le mieux est la suivante : "La liberté des uns contribue à celle des autres." (03 novembre 2015) |
|
|
|
|