"Les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés." |
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L'avis de Valerie (Moyenneville) |
Je pense que c'est vrai |
"Je pense que c'est vrai, ma maman est décédée le 28 avril 2008, et jamais je ne l'oublie, j'ai toujours une pensée pour elle, j'ai sa photo dans mon séjour et dans ma chambre. Mais j'aimerais tellement la prendre dans mes bras, comme je l'ai prise par la main dans ses derniers moments. Je t'aime maman, jamais je ne pourrais t'oublier." (10 novembre 2008) |
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"Tout vient à point à qui sait attendre." |
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L'avis de Dimitri Desaubies (Liège (wallonie)) |
Tout vient à point à qui sait attendre |
"En tapant ce proverbe entre guillemets sur google, il apparait référencé sur plusieurs sites de wallon. Il se pourrait donc que son origine se retrouve dans ce dialecte, et j'avoue qu'en bon wallon cette phrase raisonne dans les voix de mes grands-parents depuis toujours et ceux-ci n'ont pas forcément lu Clément Marot. Il n'est néanmoins pas impossible que ce dernier soit le premier à avoir retranscris en français cette phrase en littérature. Merci de rectifier après vérification bien sûr." (07 novembre 2008) |
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"L'erreur est humaine." |
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L'avis de Joachim Chanliaud (Paris) |
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"Interprétation alternative : l'erreur est humaine ; l'humain est une erreur ; l'humanité est l'erreur qui vient perturber (dégrader? détruire?) la Nature.
L'humain est le bug qui en train de faire planter le système en consommant inutilement ses ressources." (05 novembre 2008) |
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"Il n'est pas d'éternelles amours." |
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L'avis de Laurent Sanger (Nantes) |
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"Il est certain que l'amour, en tant que sentiment, ne dure pas plus que ne dure la vie de celui qui l'éprouve : ainsi l'amour n'est pas éternel. Néanmoins il est certain que le sentiment amoureux peut atteindre ce que certains nommeront:" la folie", d'autres:" la perfection" et, à ce titre, une intensité plus grande que l'attrait sexuel. Il s'agit alors de rivaliser avec l'effroi de la mort: l'amour donne l'idée d'un temps infini exprimé par le mot: "toujours".
C'est donc le sentiment amoureux porté à sa perfection qui donne à l'être humain l'expérience de ce qui ne peut être vécu dans la durée: l'éternité, mais seulement dans l'instant.
La question de l'amour n'est pas sa durée mais: l'avez-vous atteint ? Il est comme un art zen, vous n'avez même plus à viser la cible pour l'atteindre immanquablement: il s'agit d'un temps où passé, présent et futur sont contemporains.
C'est pourquoi l'amour a dû être inventé par des poètes: il n'est pas la tendresse, l'attraction, le désir avec lesquels on le confond communément et qui suffisent à former des couples.
La famille a besoin de durée, de compromis qui troublent la perfection d'un état amoureux porté à sa perfection. Les religions n'ont jamais pu digérer cette intensité entre deux êtres. C'est comme le soleil; on ne peut supporter sa vue en son plein éclat.
L'amour est refoulé par la société qui fait mine d'encourager le sexe. Il est à noter dans l'amour courtois, comme dans le Tao; la crainte de perdre l'intensité, quand la consommation sexuelle fait courir le risque d' atteindre cette chute de l'intensité. Les pouvoirs encouragent le sexe par crainte de l'amour. L'importance de l'argent aujourd'hui est une immense impuissance à aimer. Nous sommes une époque pauvre !
Nous nous abritons de notre puissance à l'aide de nos bassesses. L'amour a montré un des aspects les plus brillants de la condition humaine. Nous redoutons de nous élever parce que nous craignons la mort: nous dévalorisons ce qui est grand et glorifions ce qui est petit. Nous nous fuyons. Toutes les époques n'ont pas été ainsi." (05 novembre 2008) |
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"Mains froides, coeur chaud." |
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L'avis de Laurent Sanger (Nantes) |
la pâleur du mariage ! |
"L'explication me semble juste mais le proverbe a-t-il raison d'opposer le chaud au froid ? L'amour très justement fait connaître le froid : tout s'arrête; on "vit d'amour et d'eau fraîche". Notre cœur lui-même ne nous appartient plus; il n'est ni chaud ni froid; il est au bout de la lance de la ou du bien aimé. Ce mariage fait connaître la pâleur, le froid, le blanc, la neige. Cet état entre la vie et la mort. L'être est plongé dans la dimension essentielle de son existence. C'est un des moments essentiels d'une existence. Ce proverbe a le mérite d'associer l'amour et le froid: une gravité et non un état plaisant, léger, souriant. Ce proverbe peut aider à se représenter le visage de la vierge
et même celui que doit avoir la vierge. Quant à l'opposition entre le froid et le chaud; cet aspect du proverbe m'intéresse moins, me plait moins formellement, même si le sens est juste." (05 novembre 2008) |
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