L'avis de Jean Zentelin (Paris)   |
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| "J'ai adoré lire Antony. Cependant plutôt qu'un précepte il ne s'agit là que d'un aphorisme. Qui s'apparente à la loi des rendements décroissants, ou celle des 80/20 (critère de Pareto). Pourrait-on le rapprocher de la critique witkevitcienne de l'insatisfaction ? du syndrome de la "féerie de la séduction perpétuelle" ? de l'herbe toujours plus verte de l'autre côté de la rivière ?" (22 octobre 2021) |
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| L'avis de Anthony Anthony Malfroot (Nalinnes) |
| Sophisme ou paralogisme ? |
| "Ce proverbe n'est pas un simple dicton, ni un adage de grand-mère, il appartient à la catégorie des préceptes. Raison pour laquelle, je vais m'employer, à en rédiger une analyse exhaustive. Car un précepte ne relève pas de l'opinion. Mais de la "science du bon sens", et fait donc office d'argument d'autorité, en matière de vérité. Un tel statut doit se mériter, en étant justifié par la pertinence de son propos. J'y vais, vous jugerez. Cette affirmation, "le mieux est l'ennemi du bien" est intrinsèquement fausse. Car, les deux présupposés logique, sur lesquels elle s'appuie comme prémisses, sont erronés. C'est ce qu'on appelle un faux syllogisme. Le premier présupposé consiste à considérer comme vrai, l'idée que "le mieux" et "le bien" sont deux objets distincts, mais ayant chacun une valeur hypothétique de force égale. Hors, "le mieux" n'a de valeur hypothétique qu'à condition de qualifier "le bien". Rien ne peut valablement être qualifié de mieux, sans être qualifié de bien. => L'hypothèse du mieux n'existe qu'a condition, que celle du bien, soit préalablement vérifiée. L'une précédant, et conditionnant l'autre. Elles ne sont donc ni distinctes, ni de force égale. On ne peut pas choisir entre les deux. Ce qui nous amène à la seconde (prémisse) erreur. L'idée selon laquelle, le choix (qui est impossible) de poursuivre l'un, s'oppose à la conservation de l'autre. Intuitivement, on comprend que ce qui est dit, c'est que la recherche du changement est dangereuse. Car il en devient dés lors l'ennemi, de rien de moins que du bien ! On affirme donc par là que la raison commande de l'éviter. Ce qui est totalement faux. La raison démontre exactement l'inverse. La valeur positive de la recherche du changement, est attestée par les théorèmes de Nash. Ses deux prémisses étant fausses. Il est logique, que la conclusion du syllogisme soit fausse. Ce vrai proverbe est une fausse vérité. Mais pour ce qui est de savoir s'il s'agit d'une erreur de jugement, à savoir un paralogisme, ou d'un mensonge, cad un sophisme, il est nécessaire de considérer la conscience de sa fausseté, qu' a ou non celui qui l'emploie comme argument." (13 septembre 2021) |
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| L'avis de Paul Gravelle (Ottawa) |
| insatisfaction |
| "Grand défaut de l'humain. Esprit du tout ou rien." (30 avril 2021) |
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| L'avis de Bernard Maltaverne (Paris) |
| La marche vers la médiocrité |
| "Il y a quelques années ce proverbe signifiait qu'il ne fallait pas se contenter du bien mais toujours chercher à faire mieux." (09 avril 2021) |
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| L'avis de Gérard (Montfermeil) |
| Halte au perfectionnisme ! |
| "Ce proverbe devrait être obligatoire dans toutes les écoles. En effet, dans beaucoup d'entreprises, la recherche de la solution parfaite nuit souvent à l'obtention de résultats concrets dans les délais requis." (19 octobre 2020) |
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| L'avis de Patrick (Miramas) |
| Accepter de ne pas tout contrôler |
| "Vouloir toujours faire mieux et plus peut dériver vers un désir de tout contrôler. Travailler pour progresser est une attitude vertueuse. Mais l'arrogance, la solitude et des pathologies comme l'anorexie, l'accumulation compulsive guettent ceux et celles qui pensent qu'il y a toujours un mieux." (18 septembre 2020) |
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| L'avis de Olivier (Annemasse) |
| Ici le bien correspond au meilleur de notre capacité du moment |
| "À lire certains commentaires, il est évident que la plupart des gens ne comprennent tout simplement pas ce proverbe. Il n’est pas ici question de faire le minimum et de ne pas s’améliorer bien au contraire. Ceux qui ont fait de la compétition à haut niveau comprendrons tout de suite de quoi nous parlons ici. Vous maîtrisez votre sport à la perfection, vous rechercher toujours une plus grande maîtrise, et vous vous améliorez et cherchez toujours plus de perfection à l’entraînement, mais lors des compétitions vous devez laisser exprimer cette maîtrise au risque de parasiter tout ce pour quoi vous avez travaillé si dur. Ici le bien c’est déjà l’excellence, chercher à vouloir plus à ce moment là, c’est à coup sûr rater son objectif. Voilà en quoi le mieux est l’ennemi du bien..." (01 septembre 2020) |
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| L'avis de Franz (Lausanne) |
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| "Ça veut surtout dire qu'il faut savoir quand s'arrêter. Ça ne veut pas dire qu il ne faut pas progresser. Mais ne retoucher systématiquement un travail déjà terminé au risque de le rendre moins bon." (15 juillet 2020) |
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| L'avis de Bernard Tenand (Pordic) |
| Le mieux n'est pas l'ennemi du bien. |
| "Bonjour, je suis désolé de dire ceci, seulement nous sommes sur terre pour nous améliorer sans cesse. Ce qu'il veut dire c'est que le bien n'est jamais trop bien et le proverbe connu donne bonne conscience pour ne pas tenter de faire mieux. Bernard Tenand." (12 juin 2020) |
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| L'avis de Daniel Perrine (Baltimore, Maryland, Usa) |
| aussi en Englais! |
| "G. K. Chesterton did tardily attempt to wise up the English-speaking world with a similar thought: "Anything worth doing is worth doing badly."" (26 septembre 2013) |
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