L’éloge perd son sens si notre interlocuteur n’est pas libre de nous blâmer. En effet, cette liberté est le gage de sa franchise et donc de la véracité de l’éloge. L’association de l’adjectif « flatteur » au nom « éloge » constitue un pléonasme. L’utilisation de cette figure de style souligne ici la dichotomie entre la forme du discours et son impact : l’éloge est toujours flatteur dans les termes mais si il est contraint, son honnêteté est compromise, on n’y croit plus. L’éloge est donc privé de son effet, il ne flatte plus. En revanche, si l’éloge est libre, si la personne qui l’énonce a la liberté de proférer son contraire, on y croit plus volontairement.
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L'avis de André (Suva) |
Origine du Figaro |
"Le Figaro journal quotidien français fondé en 1826, sous le règne de Charles X. Il est à ce titre le plus ancien quotidien de la presse française encore publié. Figaro, le personnage de Beaumarchais, dont il met en exergue la réplique :" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur." Le Figaro est né journal satirique ou le blasphème n’était pas conseillé malgré la liberté de la presse !" (22 décembre 2020) |
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L'avis de Christophe Defrance (Macon) |
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"L’Académie donne du pléonasme la définition suivante : « Figure par laquelle on redouble une expression pour la renforcer. »" (30 octobre 2020) |
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L'avis de Hubert (Montréal) |
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"Erreur de citation même si ça n'en change pas le sens. Le proverbe dit : Sans la liberté de blâmer, il n'est POINT d'éloge flatteur. Tant qu'à parler d'un dicton, autant le faire correctement." (30 mars 2015) |
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L'avis de Père Spicace (Stavelot (belgium)) |
C'est ainsi, la vie = un bal masqué |
"Tout éloge n'est pas nécessairement flatteur, pas obligatoirement entaché de calcul : il ne s'agit donc point d'un pléonasme." (14 décembre 2011) |
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L'avis de Francis Méry (Paris) |
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"BEAUMARCHAIS connaissait La FONTAINE et le sens du mot flatteur : faisons lui donc le crédit d'un éloge flatteur avec tout son sens, sans pléonasme !
La signification de cet aphorisme serait donc qu'en l'absence de liberté de blâmer tout excès dans l'éloge disparaît : tout éloge flatteur peut passer pour un éloge légitime." (12 mai 2011) |
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L'avis de Alex (Carentoir) |
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"Et bien justement, si blâme il n'y a, pléonasme non plus !" (04 avril 2011) |
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L'avis de Georgy Pepere (Paname) |
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"Bonjour , tout flatteur vie au dépend de celui qui l'écoute . J'espére que cette parole me vaudra bien compliments sans doute ." (18 mai 2009) |
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L'avis de Maxime (Montpellier) |
Maxime |
"Je ne suis pas une flèche. Mais un éloge fait par quelqu'un qui n'a pas la liberté de faire un blâme, n'a aucune valeur en soit. Cet éloge est donc faux, niais, et n'a pas de sens. Certes un éloge est flatteur par nature, mais l'éloge qui vient de quelqu'un capable de me critiquer est le seul qui vaille quelque chose." (06 avril 2009) |
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L'avis de Mamou Filosof (Montréal,quévec,canada) |
Actualiser |
""L'éloge n'est réelle que lorsque la libre expression l'est." ...autre temps, autre moeurs! Merci pour cet espace d'expression libre.:o)" (27 octobre 2008) |
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L'avis de Abinitio (Bretagne) |
Pléonasme quand tu nous tiens ! |
"Bonjour,
Bien entendu qu'il y a pléonasme. Toutefois, pour ceux qui auraient un doute (...), ce n'est pas une erreur, - je crois qu'on peut l'affirmer - car l'utilisation pléonastique est utilisé-là, très probablement dans l'intention d'appuyer le sens, de le rentre plus flagrant qu'il ne l'est déjà. Autrement dit, rendre excessif ce qui l'est déjà." (27 octobre 2008) |
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