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L’éloge perd son sens si notre interlocuteur n’est pas libre de nous blâmer. En effet, cette liberté est le gage de sa franchise et donc de la véracité de l’éloge. L’association de l’adjectif « flatteur » au nom « éloge » constitue un pléonasme. L’utilisation de cette figure de style souligne ici la dichotomie entre la forme du discours et son impact : l’éloge est toujours flatteur dans les termes mais si il est contraint, son honnêteté est compromise, on n’y croit plus. L’éloge est donc privé de son effet, il ne flatte plus. En revanche, si l’éloge est libre, si la personne qui l’énonce a la liberté de proférer son contraire, on y croit plus volontairement.
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Ce proverbe est extrait du Mariage de Figaro de Beaumarchais.
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L'avis de René Marmillod (Reichshoffen) |
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"L'éloge du laudateur n'est perçu comme flatteur que si le laudateur a la liberté de blâmer. Eloge et flatteur n'ont pas le même objet." (03 mars 2008) |
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L'avis de Voltaire (Paris) |
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"C'est un peu idiot de commenter des phrases d'auteurs de génie, non ?" (05 février 2008) |
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L'avis de Olibo (Biarritz) |
Pas pléonasme mais contresens ! |
"La flatterie est associée (selon le Robert) à un éloge excessif. Donc le terme "éloge flatteur" est réservé justement aux personnes, qui, à l'instar de courtisans, flattent l'autorité qu'elles n'ont pas la faculté de blâmer !" (18 décembre 2007) |
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L'avis de .moshe (Jerusalem) |
Pleonasme |
"Il y a malgre tout un pleonasme, car un eloge est toujours flatteur." (19 octobre 2007) |
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