On peut être écouté à notre insu, particulièrement dans des lieux fortement habités.
Origine
Ce proverbe serait hébreu. Mais certains l’attribuent aux périodes de guerre au Moyen-Âge ou à la Renaissance : il paraît en effet difficile de démasquer ou d’empêcher l’espionnage dans des lieux aussi habités que les châteaux (il existe des traces de ce proverbe en France au XVIIème s.). Or, en période de guerre, la peur de voir se diffuser certaines informations est importante.
"C'est dans Isaïe 36,11 : "Parlez à vos serviteurs en langue syriaque; car nous la comprenons; ne nous parlez pas en langue juive aux oreilles du peuple qui est sur le mur". Donc soit c'est une figure inventée par Isaïe, soit c'est un proverbe hébreu qui existait déjà et que Isaïe a repris." (16 mars 2021)
L'avis de Said Benabdallah (Alger)
"çà se dit aussi aussi en Algérien El het bou dnidh (les murs et ses oreilles)" (29 septembre 2014)
L'avis de Abouabir Abouali (Ahfir Maroc)
Les murs ont des oreilles
"Les murs ont des oreilles. Dès mon enfance j’entendais ce proverbe chaque fois qu’on parlait de la politique ou de la vie politique du Maroc et des partis politiques traîtres marocains C’est une allégorie par excellence aux mouchards et aux indicateurs qui ne dorment pas. Et ce proverbe se dit même si tu es avec deux autres amis au désert loin de tout le monde, ce qui explique entre trois marocains il y a un Mouchard." (27 décembre 2010)
L'avis de Thierry Taupin (Montreal)
"On dit plus ceci . Le mur à des oreilles que la conscience humaine ne sait pas . Ainsi prend garde à toi car derrière il y a toujours une petite personne humaine qui s'amusera à ébruiter les propos que tu viens de dire. Pas plus simple que ça." (24 août 2009)
L'avis de Foufa (Sousse (tunisie))
"Le dernier pays qui doit parler de la paix est Israël. Même les proverbes vous les volez ! Quel pays!!" (12 janvier 2009)
L'avis de Lebanon (Beyrouth)
"C'est un proverbe libanais." (24 octobre 2008)
L'avis de Douzlo (Marseille)
doulzo
"Il faut parler discrètement car on peut toujours entendre ce qu'on dit." (10 avril 2008)