Les choses sont en perpétuel changement, ainsi que notre vie intérieure. Comme un fleuve, qui semble toujours identique mais où l’eau n’est jamais la même, nous changeons, ainsi que les choses. C’est pourquoi nous ne pouvons vivre deux fois la même chose.
|
L'avis de Isabelle (Marseille) |
Réponse a Héraclite |
"Le sujet, lui, ne change pas !" (16 mai 2024) |
|
L'avis de Oumar Diarrassouba (Mali) |
Pourquoi ? |
"on ne peut descendre deux fois dans le même fleuve ?" (13 novembre 2014) |
|
L'avis de Patrick (Avignon) |
L'instant présent |
"Ce proverbe nous invite à une réflexion sur l'instant présent, toujours aussi difficile à vivre car coincé entre le souvenir des expériences passées et sa projection dans le futur, dans ce qu'il devrait être pour nous apporter satisfaction." (05 janvier 2009) |
|
L'avis de Fabrice Lopanto (Goma Rdc) |
On ne se baigne jamais deux foix dans le même fleuve |
"La seule erreur est celle de laquelle nous retenons quelque chose, pour ne pas y retomber encore une autre fois." (10 juillet 2008) |
|
L'avis de André Gaillard (Saint Herblain) |
Géniale la pensée d'Héraclite |
""On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve." En effet, un événement est toujours unique ; il est toujours inédit et destiné à rester inédit. Ce qui a été vécu ne le sera plus et ce qui sera vécu ne l’aura pas été précédemment. C’est dire en même temps que le possible est toujours multiple : les événements du futur ne seront jamais ceux qui peuvent être imaginés. Le Général de Gaulle, pratiquement seul en son temps parmi les siens, avait parfaitement compris cette donnée lorsqu’il écrit au tout début de son ouvrage Le Fil de l’Épée : « L’action de guerre revêt essentiellement le caractère de la contingence ». L’exclamation "Plus jamais ça !" tant utilisée dans les manifestations de mémoire, notamment après la tuerie de 1914-1918 ou celle des camps nazis, n’est qu’une formule incantatoire à la fois dépourvue de sens et désastreuse du point de vue pédagogique. Si l’assertion toujours courante : "l’histoire est un perpétuel recommencement", n’est pas totalement dépourvue de valeur, c’est uniquement en matière de comportement des hommes lesquels, à travers les générations et malgré la mémoire historique, répètent les erreurs ou les fautes de leurs ancêtres. En fait, c’est plutôt de "permanence" qu’il faut parler, car les hommes d’aujourd’hui et ceux d’hier sont fondamentalement les mêmes : ils peuvent être intelligents ou stupides, clairvoyants ou aveugles, bons ou méchants, courageux ou lâches, en bonne santé ou porteurs de quelque maladie, altruistes ou égocentriques, toujours capables du meilleur et du pire, toujours capables de se comporter en héros ou en criminels." (03 juin 2008) |
|
L'avis de Alain Broutier (Sète) |
Je pense au poème d'Antonio Machado... |
"Je pense au poème d'Antonio Machado... "Tout passe et tout demeure... mais notre affaire est de passer... de passer en traçant des chemins... des chemins sur la mer...voyageur, le chemin c'est les traces... de tes pas...c'est tout; voyageur...il n'y a pas de chemin...le chemin se fait en marchant...le chemin se fait en marchant...et quand tu regardes en arrière...tu vois le sentier...que jamais...tu ne dois à nouveau fouler...voyageur! il n'y a pas de chemin...rien que des sillages sur la mer..."" (03 janvier 2008) |
|
L'avis de Paul (Nice) |
Le désespoir des conservateurs |
"Le désespoir des dictateurs et des conservateurs : ce qui est en mouvement perpétuel, instable, image du devenir." (24 décembre 2007) |
|
L'avis de Olibo (Biarritz) |
L'expérience |
"Un autre proverbe issu de la sagesse chinoise :
"L'expérience est une lanterne que l'on porte dans le dos : elle éclaire le chemin déjà parcouru"
Je vous laisse commenter..." (18 décembre 2007) |
|