Les meilleures chansons d'Edith Piaf : la playlist
PLAYLIST. De 1936 jusqu'à sa mort en 1963, la parolière et chanteuse à la voix exceptionnelle enchaîne les standards populaires. De "La vie en rose" à "La foule", voici quelques-uns des succès internationaux d'Edith, accompagnés d'un extrait de leurs paroles.
Née en 1915 dans les quartiers pauvres de Paris, Edith Giovanna Gassion devient Edith Piaf en 1936 avec Les Mômes de la cloche et Mon Légionnaire. Dotée d'une voix saisissante, celle que l'on surnomme affectueusement La Môme en raison de sa petite taille, enchaîne alors les standards. C'est que la chanteuse a un tempérament hors du commun autant qu'un instinct artistique sûr qui attire nombre de compositeurs et paroliers, comme Marguerite Monnot, Michel Vaucaire ou Charles Dumont. Mais aussi des artistes débutants, comme Yves Montand, Georges Moustaki ou encore Charles Aznavour.
La vie mouvementée de cette parolière et interprète de génie est jalonnée de joies intenses, mais aussi de drames sentimentaux. Parmi ses plus gros succès, on compte La vie en rose, Non, je ne regrette rien, L'hymne à l'amour, La foule, Milord ou encore Mon Dieu. A sa mort le 10 octobre 1963, l'icône de la chanson française bénéficie d'obsèques quasi nationales. Le convoi qui l'emmène au cimetière du Père-Lachaise compte près de 40 000 personnes.
Quelles sont les meilleures chansons d'Edith Piaf ?
- La vie en rose
- La foule
- Milord
La playlist best-of d'Edith Piaf
Le classement des chansons d'Edith Piaf
- La vie en rose
- La foule
- Milord
- Non, je ne regrette rien
- Mon Dieu
- L’hymne à l’amour
- Les Trois Cloches
- Padam, padam
- Mon légionnaire
- L’Accordéoniste
- Sous le ciel de Paris
- A quoi ça sert, l’amour ?
- Les mômes de la cloche
- L’Etranger
- La Java de Cézigue
La vie en rose
Lorsque sort La vie en rose au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Edith Piaf est déjà célèbre en France. La chanson paraît en janvier 1947 sur un 78 tours éponyme. Pour la petite histoire, les paroles écrites par Edith sont dédiées à Yves Montand, sa romance du moment. La musique est de Louiguy. Immédiatement standard, cette chanson d’amour enchante le monde entier. Et fait l’objet d’une foultitude de versions, y compris jazz, depuis Louis Armstrong aux Etats-Unis jusqu’à Melody Gardot en France. La vie en rose est de tous les concerts d’Edith Piaf (et voyages en métro parisien).
Paroles : Quand il me prend dans ses bras / Il me parle tout bas / Je vois La Vie En Rose / Il me dit des mots d'amour / Des mots de tous les jours / Et ça me fait quelque chose / Il est entré dans mon cœur / Une part de bonheur / Dont je connais la cause / C'est lui pour moi / Moi pour lui / Dans la vie / Il me l'a dit, l'a juré / Pour la vie / Et dès que je l'aperçois / Alors je sens en moi / Mon cœur qui bat.
La foule
La foule est l’une des chansons cultes d’une Edith Piaf douée pour sublimer les situations populaires. Le titre est une adaptation du célèbre Que nadie sepa mi sufrir, une valse péruvienne, composée en 1936 par Angel Cabral sur un texte d’Enrique Dizeo. L’adaptation française sort en 1957. La chanson raconte l’histoire d’une femme emportée par la magie de l’instant, dans les bras d’un inconnu, en pleine fête populaire. De renommée mondiale, le titre fait l’objet de très nombreuses reprises. En France, on retiendra la version de Manu Dibango en 2013.
Paroles : Emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne / Ecrasés l'un contre l'autre, nous ne formons qu'un seul corps / Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l'un et l'autre / Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux / Entraînés par la foule qui s'élance et qui danse une folle farandole / Nos deux mains restent soudées / Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s'envolent / Et retombent tous deux épanouis, enivrés et heureux.
Milord
Milord compte parmi les grands succès internationaux d’Edith Piaf. La chanson, qui paraît en 1959 sur un 45 tours éponyme, se vend à plus de 400 000 exemplaires, un score à l’époque. Les paroles sont de Georges Moustaki, alors débutant, et la musique de Marguerite Monnot, fidèle complice d’Edith. Le titre évoque la rencontre improbable entre une fille de la rue et un homme de la haute société en mal d’amour. On retiendra la reprise émouvante en 1961 de la toute jeune Dalida.
Paroles : Allez, venez, Milord / Vous asseoir à ma table / Il fait si froid, dehors / Ici c'est confortable / Laissez-vous faire, Milord / Et prenez bien vos aises / Vos peines sur mon cœur / Et vos pieds sur une chaise / Je vous connais, Milord / Vous n'm'avez jamais vue / Je n'suis qu'une fille du port / Qu'une ombre de la rue.
Non, je ne regrette rien
Non, je ne regrette rien compte parmi les immenses succès d’Edith Piaf. La chanson paraît en décembre 1960 sur un 45 tours éponyme. Les paroles sont de Michel Vaucaire, la musique de Charles Dumont, un duo avec lequel Edith collabore durant les dernières années de sa vie. Dans les mois qui suivent sa sortie, Non, je ne regrette rien se classe n°1 en France, au Canada, en Belgique et aux Pays-Bas. La chanson fait l’objet de centaines de reprises partout dans le monde. On retiendra l’interprétation mémorable de Johnny Hallyday en 2000 en live à la tour Eiffel.
Paroles : Non, rien de rien / Non, je ne regrette rien / Ni le bien, qu'on m'a fait / Ni le mal / Tout ça m'est bien égal / Non, rien de rien / Non, je ne regrette rien / C'est payé, balayé, oublié / Je me fous du passé / Avec mes souvenirs / J'ai allumé le feu / Mes chagrins, mes plaisirs / Je n'ai plus besoin d'eux / Balayer les amour / Avec leurs trémolos / Balayer pour toujours / Je repars à zéro.
Mon Dieu
Mon Dieu est l’une des dernières chansons d’Edith Piaf, alors affaiblie par la maladie et les drames sentimentaux. Signé par le duo Vaucaire/Dumont, le titre paraît en 1960 sur un 45 tours éponyme. La chanson est une supplique d’une femme à l’heure du décès de l’amour de sa vie. Une situation plusieurs fois vécue par cette grande amoureuse qu’est Edith Piaf. Mon Dieu est maintes fois interprétée par la chanteuse française.
Paroles : Mon Dieu / Mon Dieu / Mon Dieu ! / Laissez-le-moi / Encore un peu / Mon amoureux / Un jour / Deux jours / Huit jours / Laissez-le-moi / Encore un peu / A moi ! / Le temps de s'adorer / De se le dire / Le temps de se fabriquer / Des souvenirs / Mon Dieu / Oh oui mon Dieu / Laissez-le-moi / Remplir un peu / Ma vie / Mon Dieu / Mon Dieu / Mon Dieu ! / Laissez-le-moi / Encore un peu / Mon amoureux / Six mois / Trois mois / Deux mois / Laissez-le-moi / Pour seulement / Un mois.
L'hymne à l'amour
L’hymne à l’amour est une chanson passionnée, écrite par Edith Piaf en 1949. Elle est dédiée au boxeur Marcel Cerdan, grand amour d’Edith Piaf, mort accidentellement juste après l’écriture du titre. La chanson paraît en mai 1950 sur une musique de Marguerite Monnot. 70 ans plus tard, L’hymne à l’amour reste l’une des plus belles créations de Piaf. Elle est reprise partout dans le monde.
Paroles : Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer / Et la terre peut bien s’écrouler / Peu m’importe si tu m’aimes / Je me fous du monde entier / Tant que l’amour inond’ra mes matins / Tant que mon corps frémira sous tes mains / Peu m’importent les problèmes / Mon amour, puisque tu m’aimes…