Les meilleures chansons de Charles Aznavour : la playlist
PLAYLIST. "La bohème", "Hier encore", "Emmenez-moi", "Et pourtant"... Si toutes ces chansons sont entrées dans le patrimoine de la chanson française, leur interprète, Charles Aznavour, reste un immense auteur à la renommée internationale. Mais quelles sont ses meilleures chansons ?
Disparu en octobre 2018 à l'âge de 94 ans, Charles Aznavour est un artiste aux multiples talents. Auteur-compositeur-interprète, acteur et écrivain, rien n'échappa à ce Franco-arménien qui a laissé derrière lui près de 70 ans de carrière et un répertoire monumental de plus de 1 300 chansons et 91 albums studio. Il fait partie des artistes et chanteurs préférés des Français et ses chansons ont accompagné les grands moments de vie de millions de gens à travers le monde. Enfin, beaucoup de ses tubes figurent encore aujourd'hui parmi les plus grands standards de la chanson française. Interprète incomparable des plus grandes histoires d'amour, de la mélancolie et de la nostalgie, découvrez les meilleures chansons de Charles Aznavour.
Quelles sont les meilleures chansons de Charles Aznavour ?
- La bohème
- Hier encore
- Emmenez-moi
La playlist best-of de Charles Aznavour
Le classement des plus belles chansons de Charles Aznavour
- La bohème
- Hier encore
- Emmenez-moi
- Comme ils disent
- For me... Formidable
- Il faut savoir
- Je m’voyais déjà
- Les comédiens
- Et pourtant
- Mes emmerdes
- Mourir d'aimer
- La Mamma
- Désormais
- A ma fille
- Non je n'ai rien oublié
- Paris au mois d'août
- Plus bleu que tes yeux
- Toi et moi
- Les plaisirs démodés
- L'amour et la guerre
La bohème
Chanson d’amour par excellence, La bohème est composée par Charles Aznavour et écrite par Jacques Plante en 1965. Paru sur son 17e album au titre éponyme, ce morceau fut à l’origine conçu pour l’opérette Monsieur Carnaval, mais il l’interprétera avant que le spectacle ne soit définitivement créé. Très vite un succès, ce titre fait partie des nombreux tubes emblématiques de la carrière du chanteur.
Les paroles : "Je vous parle d'un temps / Que les moins de vingt ans / Ne peuvent pas connaître / Montmartre en ce temps-là / Accrochait ses lilas / Jusque sous nos fenêtres / Et si l'humble garni / Qui nous servait de nid / Ne payait pas de mine / C'est là qu'on s'est connus / Moi qui criais famine / Et toi qui posais nue / ... / La bohème, la bohème / Ça voulait dire / On est heureux / La bohème, la bohème / Nous ne mangions qu'un jour sur deux."
Hier encore
Sortie en 1964, Hier encore est une chanson composée par Charles Aznavour tandis que les paroles sont de Georges Garvarentz. Empreinte d’une profonde nostalgie du temps passé, cette chanson à la mélodie puissante et entêtante a marqué toutes les générations. Parce qu’elle est chargée d’une émotion intense, Hier encore a séduit de nombreux artistes du monde entier, faisant d’elle une des chansons du répertoire de Charles Aznavour les plus reprises.
Les paroles : "Hier encore, j'avais vingt ans, je caressais le temps / J'ai joué de la vie / Comme on joue de l'amour et je vivais la nuit / Sans compter sur mes jours qui fuyaient dans le temps / J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air / J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés / Que je reste perdu, ne sachant où aller / Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre."
Emmenez-moi
Publiée pour la première fois en 1967 sur l'album Entre deux rêves, Emmenez-moi exprime à nouveau et avec brio la nostalgie de ce chanteur à l’immense talent. Empli de mélancolie et de rêves plein la tête, Charles Aznavour chante l’envie de découvrir de nouveaux espaces pour convoquer ses souvenirs enfouis et fuir la monotonie de son quotidien.
Les paroles : "Moi qui n'ai connu toute ma vie / Que le ciel du nord / J'aimerais débarbouiller ce gris / En virant de bord / ... / Emmenez-moi au bout de la terre / Emmenez-moi au pays des merveilles / Il me semble que la misère / Serait moins pénible au soleil."
Comme ils disent
Entièrement écrite, composée et interprétée par Charles Aznavour, Comme ils disent paraît en 1972 dans l'album Idiote je t'aime. Le morceau aborde avec subtilité et finesse le thème de l’homosexualité. Inspiré d’une personne qui lui est proche, le chanteur a indiqué à posteriori que l’unique difficulté pour rédiger la chanson s’est présentée dès le premier couplet. En effet, l’auteur ne trouvait pas de rime en ""ate"". C’est en consultant le plan de Paris qu’il déniche enfin sa perle rare : la rue Sarasate.
Les paroles : "Le travail ne me fait pas peur / Je suis un peu décorateur / Un peu styliste / Mais mon vrai métier / C'est la nuit / Que je l'exerce travesti / Je suis artiste / J'ai un numéro très spécial / Qui finit en nu intégral / Après strip-tease / Et dans la salle je vois que / Les mâles n'en croient pas leurs yeux / Je suis un homme, oh Comme ils disent."
For me... Formidable
Si Charles Aznavour a beaucoup chanté la nostalgie, il est aussi un grand adepte des chansons d’amour. For Me... Formidable est publiée en 1963 et extraite de son album Qui ?. Le morceau se veut être une déclaration d’amour avec une pointe d’humour, mais surtout aux accents de swing. L’utilisation du franglais sur une note de cabaret a permis à cette chanson de devenir un tube internationalement connu !
Les paroles : "You are the one for me / Formidable / You are my love, very / Véritable / Et je voudrais pouvoir un jour enfin te le dire / Te l'écrire / Dans la langue de Shakespeare / My daisy / Désirable / Je suis malheureux / D'avoir si peu de mots / À t'offrir en cadeau / Darling I love you, love you / Darling I want you / Et puis c'est à peu près tout / You are the one for me / For me, for me, formidable."
Il faut savoir
Classée numéro 1 en France dès sa sortie et pendant près de quinze semaines, Il faut savoir est une chanson écrite en 1961 par Charles Aznavour. Tiré de son huitième album éponyme, ce morceau fait partie des véritables tubes dans lequel le chanteur livre le quotidien, empreint d’un certain réalisme, qui participe à rendre l’homme vivant.
Les paroles : "Il faut savoir encore sourire / Quand le meilleur s'est retiré / Et qu'il ne reste que le pire / Dans une vie bête à pleurer / Il faut savoir, coûte que coûte / Garder toute sa dignité / Et malgré ce qu'il nous en coûte / S'en aller sans se retourner / Face au destin qui nous désarme / Et devant le bonheur perdu / Il faut savoir cacher ses larmes / Mais moi, mon cœur, je n'ai pas su."