L'expression s'inscrit sur le terrain du droit des femmes, de la physiologie et de la psychologie humaine, des rapports de force homme-femme, en particulier des rapports sexuels. Le verbe "forcer" (du latin "fortia", ici très éloigné de son sens littéral qui lui désigne le fait d'avoir du "courage", de la "bravoure", de la "force morale"), s'emploie ici au sens figuré et signifie "contraindre par tout moyen", "violenter", voire "violer" une femme. Néanmoins, en fonction des situations, "forcer une femme" désigne aussi bien "la prendre par la force", "lui faire l'amour par la force", "la violer", que "la forcer à avorter", "la forcer à porter le voile", etc., par opposition à "de gré". L'expression renvoie dans tous les cas à une violence produite sur son intégrité physique ou morale. L'expression est généralement employée dans le cadre judiciaire à l'occasion d'une plainte déposée en correctionnelle ou aux Assises.
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