vice

C'est quoi avoir un vice ?

Avoir un vice consiste à avoir une tendance ou une habitude contraire à la morale. La notion de vice est discutée en philosophie et en religion. Le vice s’oppose à la vertu, qui est le plus haut niveau de la morale. Par extension, on parle aussi de vice pour désigner un défaut très marqué chez une personne.

Quels sont les vices de l'homme ?

Les vices de l’homme varient selon les cultures. Dans la morale judéo-chrétienne, les vices sont les mauvaises habitudes qui mènent au péché. Néanmoins, le vice est souvent confondu avec le péché lui-même. Dans la religion chrétienne, il existe sept vices capitaux : l’orgueil, l’avarice, la luxure, la colère, la gourmandise, l’envie, la paresse. Certaines pratiques sont aussi considérées comme des vices, en particulier les pratiques sexuelles accomplies dans un autre but que la reproduction, comme la masturbation, la sodomie et la zoophilie. D’autres vices ont été désignés au fil des époques, comme le jeu compulsif et la consommation d’alcool et de drogues. En effet, ces pratiques sont considérées comme contraires à la morale, car elles ont un impact social négatif : elles mènent les individus à la déchéance voire à la mort.

Qu'est-ce que le vice en philosophie ?

Le vice est indissociable de la vertu, dont il est l’opposé. Les philosophes grecs classiques comme Socrate, Platon et Aristote se sont interrogés sur le concept de vertu. Aristote a listé les vertus cardinales : courage, prudence, tempérance et justice. A l’opposé de ces vertus se trouvent les vices, qu’il faut éradiquer. D'autres philosophes ont étudié le concept de vertu et de vice : Spinoza, Hegel, Kant ou encore Voltaire.