se fendre de

locution
se fendre de , locution

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En vidéo : L'astuce du jour par le champion de France d'orthographe. Chaque jour, Guillaume Terrien décortique pour vous une règle orthographique de la langue française.
"L'astuce du champion : Pluriel des adjectifs de couleur"
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  • Fendre la bise Sens : Personne qui va très vite. Origine : Cette expression trouve ses origines dans le centre de la France où les personnes employaient "à toute bise " pour parler de rapidité. La bise est en fait un vent froid et sec, en poésie la bise était employée pour parler de l'hiver.
  • Fendre la foule Sens : Se frayer un chemin brutalement. Origine : Pour comprendre l'expression, il faut en étudier le terme principal. Le verbe "fendre" est un verbe d'action donnant l'idée de couper brutalement, de trancher avec violence. Au sens figuré, "fendre la foule" signifie donc se frayer un chemin rapidement et de façon brutale dans un attroupement de personnes.
  • Fendre le coeur Sens : Ressentir une vive compassion. Origine : Alors que le verbe "fendre" renvoie l'idée de couper, de trancher violemment un objet solide, il s'est ici chargé d'un sens figuré. Appliqué aux sentiments, représentés par le coeur ou l'âme, il s'agit donc d'éprouver une vive compassion.
  • Geler à pierre fendre Sens : Faire très froid. Origine : Expression utilisée au sens figuré depuis le milieu du XVIIe siècle, elle utilise une image relative au froid. Il fait si froid, la température est si basse, que l'eau gèle et pourrait même éclater une pierre, un rocher, dans lequel elle s'est infiltrée.
  • Se fendre la poire Sens : Rire aux éclats, rire franchement. Origine : L'origine de cette expression remonte à 1832 quand Charles Philipon réalisa une caricature de Louis Philippe avec une tête de poire. Depuis, poire a pris le sens argotique de visage. Elle est ici fendue par le rire.
  • "On peut fendre un rocher ; on ne peut pas toujours attendrir un coeur." Jonathan Swift
  • "La terre sembla fendre l'eau avec ses longs caps noirs comme des étraves de sous-marins." Jean-Marie Gustave Le Clézio