couché

adjectif, participe passé
"Couché"
couché , adjectif couché , participe passé allongé Approfondir avec :
  • être couché en chien de fusil Sens : Etre sur le côté, les jambes repliées. [Figuré]
  • Comme on fait son lit, on se couche Sens : Il faut savoir assumer les conséquences de ses actes. Origine : Ce proverbe, couramment utilisé depuis le milieu des années 1950, signifie littéralement qu'une bonne nuit de sommeil dépend de la manière dont on aura fait son lit au préalable. C'est une métaphore qui signifie que quels que soient nos actes, il faut savoir en assumer les conséquences.
  • gendarme couché Sens : Désigne un ralentisseur routier. Origine : Historiquement, le gendarme est celui qui contrôle les excès de vitesse. La métaphore désigne ici un dos d'âne, ou un ralentisseur routier, dont le but est de ralentir la vitesse. Donc le gendarme veille, mais allongé.
  • Couche épaisse Sens : Se dit d'une personne sotte ou idiote. Origine : Au XIXe siècle, on accusait les gens sots ou ignorants d'avoir un esprit embué par une couche épaisse (de bêtise) en référence à une couche de saleté. L'expression s'est peu à peu transformée au fil du temps, et on dit plutôt de nos jours : En tenir une couche.
  • Couche limite Sens : Interface entre un corps et un fluide. Origine : Locution utilisée en science physique depuis le début du XIXe siècle pour définir la zone d'interface entre un corps et un fluide, lorsque ce dernier s'écoule le long de sa paroi du fait de sa viscosité. L'étude de cette couche limite a des applications en aéronautique et en météorologie.
  • Couche mince Sens : Revêtement ayant une épaisseur inférieure à 10 microns. Origine : Si au départ l'expression couche mince était destinée à n'importe quel matériau de faible épaisseur, elle a pris une connotation bien plus restrictive avec l'évolution des techniques. Aujourd'hui, elle désigne les revêtements dont l'épaisseur est inférieure à une dizaine de micromètres.
  • En tenir une couche Sens : Avoir une lourde couche d'idiotie, être inculte, sot, borné, très limité. Origine : L'expression relève de familiarités propagées au sein du monde paysan au cours du XIXe siècle, dont certaines éditions ont trouvé la trace écrite (Lévy, Gosses 1898 ; Barbusse, Feu 1916). Le terme "couche" (de l'ancien français "culche", déverbal de "coucher"), admet plusieurs définitions en fonction des situations, mais tire son origine de la "couche de fumier". Il s'agissait, chez les maraîchers, de "maintenir une couche de fumier" dans une épaisseur confortable, dans le but de servir d'engrais à la production de produits de la terre (champignons, melons, etc.). L'expression est devenue une injure adressée à celui dont le travail se limite à fabriquer ces couches d'engrais, "couche" symbolisant par analogie l'enduit lourd, gras et épais contenu dans un cerveau aux capacités limitées. "Il en tient une couche" est donc une métaphore qui signifie : "il est idiot, inculte, sot, borné, très limité".
  • Etre couché en chien de fusil Sens : Être allongé sur le côté, les jambes repliées, de manière à ce que le corps forme un S. Origine : Cette expression fait référence au chien de fusil, une pièce métallique d'une arme à feu, sur laquelle on appuie avant d'appuyer sur la gâchette. Lorsque l'on s'allonge sur le côté, les jambes repliées, la forme du corps ressemble à cette pièce.
  • Marie-couche-toi-là Sens : Femme facile, femme de petite vertu, qui a une attitude déplacée envers les hommes. Origine : Cette expression est née au cours du XXe siècle pour qualifier une femme qui a facilement des rapports sexuels avec différents hommes, une femme de petite vertu.
  • Un nom à coucher dehors Sens : Un nom difficile à prononcer ou à retenir. Origine : Cette expression a une origine assez surprenante. Elle provient en effet d'une époque où lorsqu'une personne était perdue et devait demander le gîte à des inconnus, il valait mieux pour elle qu'elle ait un nom à résonance "chrétienne" pour que quelqu'un accepte de lui offrir un endroit où passer la nuit. Il en était de même dans les auberges où les personnes dont le nom était le plus bourgeois avaient le plus de chances d'obtenir une chambre. Ainsi, les autres allaient devoir dormir dehors. C'est pour ces raisons que l'on dit "avoir un nom à coucher dehors", dont le sens est heureusement aujourd'hui différent puisqu'il s'agit simplement d'avoir un nom compliqué à prononcer ou à retenir, même si l'expression a toujours une valeur relativement négative.
expressions avec couché Voir aussi : 18
expressions avec couché
  • "Le soleil se lève avant moi, mais je me couche après lui : nous sommes quittes." Jules Renard
  • "Comme il avait sommeil, je l'ai couché sur mon testament." Frédéric Dard
  • "Eh bien, tu ne te couche pas?" Georges Courteline
  • "Jusques à quand, paresseux, resteras-tu couché? - Quand te lèveras-tu de ton sommeil?" La Bible
  • "La gloire est une espèce de maladie que l'on prend pour avoir couché avec sa pensée." Louise-Marie de France
  • "Le côté positif de la mort, c'est qu'on peut l'être en restant couché." Woody Allen
  • "Le soleil ne se couche pas sur mon empire." Alexandre le Grand
  • "Le soleil ne s'est pas encore couché pour la dernière fois." Tite-Live
  • "L'éternité ? Je m'y plairai sûrement, cela commence couché." Antoine de Rivarol
  • "Longtemps, je me suis couché de bonne heure." Marcel Proust
citations avec couché Voir aussi : 60
citations avec couché