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Comme on fait son lit, on se couche
Sens : Il faut savoir assumer les conséquences de ses actes.
Origine : Ce proverbe, couramment utilisé depuis le milieu des années 1950, signifie littéralement qu'une bonne nuit de sommeil dépend de la manière dont on aura fait son lit au préalable. C'est une métaphore qui signifie que quels que soient nos actes, il faut savoir en assumer les conséquences.
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Garder le lit
Sens : Être cloué au lit, convalescent.
Origine : Garder, c'est le fait de surveiller avec attention quelque chose. En étant malade ou convalescent, il est alors recommandé de garder le lit, en étant couché. Cet état implique que la personne malade soit elle-même l'objet de surveillance.
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Faire le lit
Sens : Rendre le travail de quelqu'un moins pénible.
Origine : Expression venue de la mythologie grecque, elle est tirée de Procuste, un des fils de Poseïdon. Procuste est un brigand qui invite les voyageurs à se coucher sur un de ses deux lits : les plus grands allaient dormir sur le petit et les plus petits sur le plus grand. Procuste découpe ensuite les membres qui dépassent du petit lit et écartèle les petits membres. Ainsi, il veut uniformiser les gens. Si l'on veut faire le lit de quelqu'un, c'est que l'on souhaite adapter le travail à cette personne pour lui rendre plus aisé.
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Etre cloué au lit
Sens : Ne plus bouger de son lit
Origine : Expression imagée qui s'emploie pour parler de quelqu'un qui est tellement malade qu'il ne peut plus sortir de son lit. Le mot cloué donne ici l'impression que, malgré l'envie de bouger, on se sent obligé et forcé de rester immobile à cause de la maladie.
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Au saut du lit
Sens : Au sortir du lit, dès le réveil.
Origine : Cette expression populaire est généralement associée à une action à mener à la première heure d'une journée de travail : Si tu veux être sûr de le voir, il faut aller le trouver au saut du lit. On dit encore : de bon matin ou, de façon plus littéraire dès potron-minet.
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Faire un lit
Sens : Présenter une literie dans un état convenable.
Origine : L'expression est composée des termes faire (du latin populaire fagere ou facere,mettre en ordre, gérer, élaborer) et lit (du latin lectus, couche, lieu où l'on se couche). Au sens propre, l'expression désigne l'action de présenter une literie dans un état convenable. Par extension, cette locution adverbiale désigne une action ménagère confiée au personnel d'un hôtel et consistant à remettre en ordre une chambre pour y accueillir convenablement les clients.
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Faire un lit en portefeuille
Sens : Désigne l'action de faire un lit de façon à ce qu'il ne soit pas possible de s'y allonger convenablement.
Origine : L'expression est composée des termes faire (du latin populaire fagere ou facere,mettre en ordre, gérer, élaborer), lit en portefeuille (composé de lit, du latin lectus, couche, lieu où l'on se couche et portefeuille, ensemble de feuilles disposées de façon à former un étui fermé). De fait, faire un lit en portefeuille désigne l'action de faire un lit de façon à ce qu'il ne soit pas possible de s'y allonger convenablement. Il s'agit souvent d'une farce traditionnellement faite par les enfants entre eux pendant les colonies de vacances.
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Salir son lit
Sens : Faire ses besoins dans son lit.
Origine : Cette expression, qui daterait du XIXe siècle, est utilisée pour parler poliment de quelqu'un ayant uriner ou déféquer dans son lit, souvent par inadvertance lorsqu'il dormait, et ce, afin d'utiliser de mots trop explicites.
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Tirer quelqu'un du lit
Sens : Amener quelqu'un à sortir de son lit, à se lever (tôt le matin).
Origine : L'expression "tirer quelqu'un du lit" s'utilise pour signifier littéralement "amener quelqu'un à sortir de son lit", par extension "à se lever tôt le matin, aux aurores". Notons le sens extensif du verbe "tirer", synonyme ici "obliger à".
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Lit de Procuste
Sens : Déformation d'une chose, souvent une oeuvre, pour qu'elle corresponde à un modèle.
Origine : Cette expression se réfère à un mythe grec : Procuste, un brigand, attachait des voyageurs sur un lit et découpait les membres qui dépassaient. L'expression signifie donc qu'on ronge une oeuvre pour la rendre conforme.