fascisme

Quel est le but du fascisme ?

Au sens strict du terme, le fascisme est le système politique mis en place par Benito Mussolini en Italie de 1922 à 1945. Le but du fascisme est alors de former un Etat puissant, dominateur, capable de rayonner dans le monde entier, à la manière des empires comme l’Empire romain. Le fascisme souhaite aussi créer un homme nouveau, totalement consacré à l’Etat, dont les actions doivent servir l’idéal collectif.

Quels sont les grands axes du fascisme ?

Parmi les grands axes du fascisme, on trouve tout d’abord le nationalisme, qui se manifeste par une exaltation de la nation. Cette idée est associée à la conquête de nouveaux territoires occupés par des peuples considérés comme inférieurs pour bâtir un empire. En deuxième lieu, on trouve le totalitarisme : rien n’existe en dehors de l’Etat. L’Etat est dirigé par un parti unique, toute opposition est éliminée et les individus et organisations sont étroitement surveillés. La violence d’Etat est justifiée pour combattre les opposants au régime. Pour créer une nouvelle société entièrement dévouée à l’Etat, les individus sont endoctrinés dès le plus jeune âge. A l’école, les enfants apprennent des valeurs comme le travail, la supériorité de la nation, l’importance du chef, la compétition, l’héroïsme. L’action est privilégiée à la réflexion. La propagande diffuse les valeurs fascistes sous forme d’affiches, de slogans, d’emblèmes ou de chansons. Le fascisme prône aussi le rejet de la diversité, qu’elle soit ethnique ou religieuse. Conserver l’homogénéité de la population permet aux individus de se reconnaître entre eux comme ayant une origine et un destin communs.

Pourquoi le fascisme s'oppose au socialisme ?

Le fascisme et le socialisme sont deux idéologies opposées. Dans une société fasciste, différentes classes sociales existent (paysans, ouvriers, industriels...), mais seul compte le bien commun. La lutte des classes est donc dépassée par l’intérêt de l’Etat. Au contraire, le socialisme souhaite l’égalité des classes sociales, voire leur disparition. Le modèle socialiste prône aussi la démocratie, rejetée par le fascisme. En effet, un Etat fasciste ne peut tolérer l’existence d’une opposition intérieure.