coué

adjectif
"Coué"
coué , adjectif
  • Se jeter au cou de quelqu'un Sens : Embrasser quelqu'un affectueusement. Origine : Se jeter au cou de quelqu'un est une expression datant du XIIIe siècle. Elle signifie que l'on embrasse quelqu'un avec ferveur. Ici, le "cou" est complémentaire des "bras", même si ceux-ci ne figurent pas dans cette expression. Ils évoquent un geste d'affectueuses embrassades.
  • Prendre ses jambes à son cou Sens : S'enfuir. Origine : Née en 1618 sous la forme "prendre les jambes sur son col", cette expression signifiait alors que l'on décidait de partir en voyage. La forme et le sens modernes "prendre ses jambes à son cou" indiquent une fuite rapide, une course où ces deux parties du corps seraient alignées grâce à la vitesse avec laquelle on partirait.
  • La corde au cou Sens : Être pris au piège sans solution possible. Origine : Cette expression fait référence aux condamnés à mort qui étaient pendus avec cette corde au cou. Le mot corde issu du grec ""khorde"" signifiait à l'origine les intestins qui servaient à faire des cordes remplacés par la suite par du chanvre.
  • Avoir la bride sur le cou / Lâcher la bride à quelqu'un Sens : Ne pas être libre de ses mouvements, laisser quelqu'un faire ce qui lui plaît. Origine : La bride fait partie du harnais que l'on met autour de la tête d'un cheval pour le diriger en le montant. C'est de cette image qu'est née cette expression vers le XVIe siècle.
  • Tordre le cou aux clichés Sens : Mettre fin aux stéréotypes.
  • Avoir la corde au cou Sens : Etre à la merci de quelqu'un, être dans une situation périlleuse. Cette expression signifie aussi être marié, ne plus pouvoir faire ce qu'on veut. Origine : Le premier sens de l'expression date du début du XVe siècle. C'est une métaphore illustrant les vaincus qui se livrent en se présentant, en chemise et une corde au cou. L'autre sens est une métaphore venant de l'usage qui peut être fait d'une corde, lorsque le condamné est sous la potence, avec le noeud coulant déjà autour du cou.
  • Cou de taureau Sens : Cou épais et musculeux. Origine : Considéré comme robuste et puissant, le taureau se distingue des autres animaux domestiqués par son cou particulièrement épais. Par analogie, on emploie depuis le XVIIIe siècle l'expression cou de taureau pour qualifier les personnes ayant un cou large ou musculeux.
  • Crier casse-cou à quelqu'un Sens : Alerter une personne des risques qu'elle prend en s'orientant dans une direction trop dangereuse pour elle ; crier gare à quelqu'un Origine : Le terme "casse-cou", qui tire son origine du fait de se casser le cou, c'est-à-dire se faire physiquement très mal, désigne par extension tout endroit dangereux où l'on risque de trébucher. Le verbe "crier", issu du latin "quiritare", signifie, en parlant d'un être humain, "émettre un son inarticulé à la suite d'une peur ou d'une plainte, s'alarmer, alerter". "Crier casse-cou à quelqu'un" est une expression populaire, aujourd'hui vieillie, qui signifie "alerter une personne" des risques qu'elle prend en posant le pied sur un terrain dangereux, en s'engageant dans une voie trop dangereuse pour elle, matériellement ou moralement.
  • Couper le cou Sens : Egorger quelqu'un. Origine : Expression familière qui pourrait puiser ses origines dans les actions de la ferme. On y coupe en effet le cou des poules et des lapins pour les tuer. Par extension, il s'agit ici d'égorger quelqu'un.
  • Tendre le cou Sens : S'offrir en victime, admettre son état d'impuissance dans une situation délicate. Origine : L'expression "tendre le cou" s'utilise de façon métaphorique pour signifier, de la part d'une personne en situation difficile, "s'offrir en victime, admettre son état d'impuissance". La locution repose sur le sens figuré, moral, du verbe tendre, signifiant ici "se soumettre à une traction plus forte que soi", ainsi que sur le sens figuré du terme "cou", dont l'étymologie "col" renvoie à une partie du corps (située entre la tête et la colonne vertébrale) à laquelle une personne n'a pas accès par elle-même, qui la rend par conséquent vulnérable aux agressions extérieures.
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expressions avec coué
  • "Les riches ne font tout ce mal que parce que le peuple tend le cou." George Sand
  • "Quand par hasard quelqu'un serait délivré et contraint subitement à se lever et aussi à tourner le cou et à marcher et à lever les yeux vers la lumière, tout ce que faisant, il éprouverait de la douleur et serait en outre incapable, du fait des scintillements de la lumière, d'examiner ce dont auparavant il voyait les ombres, que penses-tu qu'il dirait si quelqu'un lui disait qu'auparavant il voyait des balivernes [...]? Ne penses-tu pas qu'il serait dans l'embarras et qu'il croirait les choses vues auparavant plus vraies que celles maintenant montrées ?" Platon
  • "Balladur candidat ! Il peut être fier de son cou !" Laurent Ruquier
  • "C'était un gros petit homme, chauve, court de bras, de jambes, de cou, de nez, de tout." Guy de Maupassant
  • "Le genou ne porte jamais le chapeau quand la tête est sur le cou." Ahmadou Kourouma
  • "Les allégories ont un avantage sur les hommes. On ne peut pas leur tordre le cou..." Alain Pontaut
  • "L'homme porte son destin attaché au cou." Le Coran
  • "Pour faire une colombe, il faut d'abord lui tordre le cou." Pablo Picasso
  • "Quand on est dans la merde jusqu'au cou, il ne reste plus qu'à chanter." Samuel Beckett
  • "Une oie va pliant le cou, mais à ses yeux rien n'échappe." le Talmud
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citations avec coué