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Un nom à coucher dehors
Sens : Un nom difficile à prononcer ou à retenir.
Origine : Cette expression a une origine assez surprenante. Elle provient en effet d'une époque où lorsqu'une personne était perdue et devait demander le gîte à des inconnus, il valait mieux pour elle qu'elle ait un nom à résonance "chrétienne" pour que quelqu'un accepte de lui offrir un endroit où passer la nuit. Il en était de même dans les auberges où les personnes dont le nom était le plus bourgeois avaient le plus de chances d'obtenir une chambre. Ainsi, les autres allaient devoir dormir dehors. C'est pour ces raisons que l'on dit "avoir un nom à coucher dehors", dont le sens est heureusement aujourd'hui différent puisqu'il s'agit simplement d'avoir un nom compliqué à prononcer ou à retenir, même si l'expression a toujours une valeur relativement négative.
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Avoir un nom à coucher dehors
Sens : Avoir un nom difficile à prononcer ou à retenir.
Origine : Cette expression a une origine assez surprenante. Elle provient en effet d'une époque où lorsqu'une personne était perdue et devait demander le gîte à des inconnus, il valait mieux pour elle qu'elle ait un nom à résonance "chrétienne" pour que quelqu'un accepte de lui offrir un endroit où passer la nuit. Il en était de même dans les auberges où les personnes dont le nom était le plus bourgeois avaient le plus de chances d'obtenir une chambre. Ainsi, les autres allaient devoir dormir dehors. C'est pour ces raisons que l'on dit "avoir un nom à coucher dehors", dont le sens est heureusement aujourd'hui différent puisqu'il s'agit simplement d'avoir un nom compliqué à prononcer ou à retenir, même si l'expression a toujours une valeur relativement négative.
L'armée napoléonienne serait une autre origine possible. Elle était composée de nombreux soldats recrutés lors des campagnes à l'étranger. Lors des stationnements dans des villes, les habitants étaient tenus d'héberger les officiers titulaires d'un billet de logement. Certains de ces officiers, avaient des noms de consonance étrangère, ils pouvaient passer pour des ennemis, on disait qu'ils avaient des "noms à coucher dehors avec un billet de logement". L'expression aurait depuis été raccourcie à "avoir un nom à coucher dehors".
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Comme on fait son lit, on se couche
Sens : Il faut savoir assumer les conséquences de ses actes.
Origine : Ce proverbe, couramment utilisé depuis le milieu des années 1950, signifie littéralement qu'une bonne nuit de sommeil dépend de la manière dont on aura fait son lit au préalable. C'est une métaphore qui signifie que quels que soient nos actes, il faut savoir en assumer les conséquences.
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gendarme couché
Sens : Désigne un ralentisseur routier.
Origine : Historiquement, le gendarme est celui qui contrôle les excès de vitesse. La métaphore désigne ici un dos d'âne, ou un ralentisseur routier, dont le but est de ralentir la vitesse. Donc le gendarme veille, mais allongé.
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Se coucher avec les poules
Sens : Aller dormir très tôt
Origine : Expression ironique qui fait référence au fait que les poules se couchent en même temps que le soleil. Par la force des choses, les poules vont donc se coucher très tôt pendant la saison hivernale. Il est donc facile de comparer quelqu'un qui se couche tôt à un gallinacé.
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Couche épaisse
Sens : Se dit d'une personne sotte ou idiote.
Origine : Au XIXe siècle, on accusait les gens sots ou ignorants d'avoir un esprit embué par une couche épaisse (de bêtise) en référence à une couche de saleté. L'expression s'est peu à peu transformée au fil du temps, et on dit plutôt de nos jours : En tenir une couche.
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Couche limite
Sens : Interface entre un corps et un fluide.
Origine : Locution utilisée en science physique depuis le début du XIXe siècle pour définir la zone d'interface entre un corps et un fluide, lorsque ce dernier s'écoule le long de sa paroi du fait de sa viscosité. L'étude de cette couche limite a des applications en aéronautique et en météorologie.
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Couche mince
Sens : Revêtement ayant une épaisseur inférieure à 10 microns.
Origine : Si au départ l'expression couche mince était destinée à n'importe quel matériau de faible épaisseur, elle a pris une connotation bien plus restrictive avec l'évolution des techniques. Aujourd'hui, elle désigne les revêtements dont l'épaisseur est inférieure à une dizaine de micromètres.
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En tenir une couche
Sens : Avoir une lourde couche d'idiotie, être inculte, sot, borné, très limité.
Origine : L'expression relève de familiarités propagées au sein du monde paysan au cours du XIXe siècle, dont certaines éditions ont trouvé la trace écrite (Lévy, Gosses 1898 ; Barbusse, Feu 1916). Le terme "couche" (de l'ancien français "culche", déverbal de "coucher"), admet plusieurs définitions en fonction des situations, mais tire son origine de la "couche de fumier". Il s'agissait, chez les maraîchers, de "maintenir une couche de fumier" dans une épaisseur confortable, dans le but de servir d'engrais à la production de produits de la terre (champignons, melons, etc.). L'expression est devenue une injure adressée à celui dont le travail se limite à fabriquer ces couches d'engrais, "couche" symbolisant par analogie l'enduit lourd, gras et épais contenu dans un cerveau aux capacités limitées. "Il en tient une couche" est donc une métaphore qui signifie : "il est idiot, inculte, sot, borné, très limité".
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Coucher des branches
Sens : Créer une nouvelle plante.
Origine : Cette expression est utilisée dans le vocabulaire de l'arboriculture. Elle signifie marcotter, à savoir développer les racines sur une portion de jeunes rameaux, puis les séparer pour créer une nouvelle plante.