condescendance

Comment réagir face à la condescendance ?

La condescendance d’un interlocuteur peut être horripilante. Cependant, la première attitude à adopter est de conserver son sang-froid. En effet, l’énervement a tendance à accentuer le mépris ressenti par l’interlocuteur et donc son comportement condescendant. Vous pouvez ainsi aller jusqu’à ignorer la condescendance, qu’elle se manifeste par l’attitude corporelle ou les paroles. Si vous souhaitez y répondre, évitez d’adopter une posture ou un ton de voix défensif : votre interlocuteur se sentirait validé dans sa posture condescendante. Choisissez plutôt de souligner la complexité d’une situation ou l’importance des décisions que vous avez déjà prises.

Comment reconnaître la condescendance ?

La condescendance peut se manifester de plusieurs manières. Dans l’attitude corporelle de votre interlocuteur, vous pouvez par exemple repérer les moments où il lève les yeux, soupire ou sourit avec un air apitoyé. D’un point de vue oral, sont condescendantes les personnes qui ne cessent de vous dénigrer, vous expliquent des choses que vous savez déjà ou vous interrompent pour vous reprendre sur une broutille : une formulation, une prononciation... Si une personne ne vous appelle jamais par votre prénom, mais vous donne toujours un surnom, vous pouvez aussi y voir de la condescendance, surtout si vous n’êtes pas particulièrement proche de cette personne.

Quelle est la différence entre la condescendance et la bienveillance ?

Souvent hypocrite, la condescendance peut aisément être prise pour de la bienveillance. En effet, la personne condescendante se sentant supérieure, elle peut avoir tendance à vous traiter avec une gentillesse souvent exagérée. La différence entre condescendance et bienveillance se remarque alors à la dose de mépris qui accompagne l’attitude ou les conseils donnés. Une personne bienveillante vous considère comme son égal(e), tandis qu’une personne condescendante vous considère comme inférieur(e). La notion de hiérarchie perçue est donc importante pour distinguer la condescendance de la bienveillance.