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Garder un chien de sa chienne
Sens : Avoir de la rancoeur envers quelqu'un qui nous a fait du mal et prévoir une vengeance.
Origine : C'est au XIXe siècle que serait apparue cette expression. Le chien a souvent été identifié comme une sale bête au travers de la langue française. Ici, dans cette même idée, le chien serait la rancune et l'idée de vengeance que l'on réserve, que l'on garde, à celui qui nous a joué un tour.
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Attraper la chienne
Sens : En Québecois, «attraper la chienne» signifie avoir peur ou encore être «mort de trouille». Et «perdre son chien» n'a rien à voir avec les animaux mais signifie perdre la baraka, ne pas avoir de chance.
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Entre chien et loup
Sens : A la tombée du jour.
Origine : Apparue en français au XIIIe siècle, l'expression existait déjà dans l'Antiquité. On peut ainsi lire dans un texte du IIème siècle : "quand l'homme ne peut distinguer le chien du loup". "Entre chien et loup" désigne le soir ou le matin, moment de la journée où il fait trop sombre pour pouvoir différencier un chien d'un loup. Le chien symboliserait le jour puisque tout comme lui, il peut nous guider ; alors que le loup serait le symbole de la nuit, représentant une menace, mais également les cauchemars et la peur.
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Être comme chien et chat
Sens : Ne pas s entendre, se chamailler tout le temps.
Origine : Dans la croyance populaire, les chiens et les chats sont des animaux qui ne peuvent se supporter les uns les autres. Et cette conviction ne date pas d hier. On disait en effet dès le XVIe siècle "être amis comme le chien et le chat". La forme actuelle "être comme chien et chat" date du XVIIe siècle et signifie que deux personnes ne peuvent s entendre.
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Un métier de chien.
Sens : Une profession ingrate.
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C'est le chien de Jean de Nivelle qui s'enfuit quand on l'appelle.
Sens : Quelqu'un qui s'enfuit quand on a besoin de lui, quelqu'un de lâche.
Origine : Au XVe siècle, Louis XI cherchait des alliés pour se battre contre Charles le Téméraire. Jean II de Montmorency voulait aider Louis XI, en envoyant son fils Jean de Nivelle à la bataille. Mais ce dernier, peu téméraire, refusa. Son père le traita de "chien", pour exprimer sa lâcheté. De ce fait, on utilise cette expression à ce jour pour désigner quelqu'un qui s'enfuit lorsqu'on a besoin de lui.
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Le premier chien coiffé
Sens : Le premier venu.
Origine : L'expression date du XVIe siècle, et désignait alors l'époux d'une femme restée longtemps seule et qui s'empressait de se marier avec le premier venu, plus ou moins présentable. Les mauvaises langues disaient qu'elle se serait mariée avec un chien, du moment qu'il fût coiffé, si nécessaire.
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Avoir du chien
Sens : Être attirante (pour une femme).
Origine : Pour qu'une femme ait « du chien », il ne suffit pas qu'elle soit belle ; il lui faut ce petit « truc en plus », ce charme indescriptible qui la rend totalement irrésistible aux yeux des autres. Le mot « chien » ici est synonyme de « coquin », et ne s'emploie pas au sens littéral.
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Ne pas attacher son chien avec des saucisses
Sens : Etre très avare.
Origine : Cette expression date du XIXe siècle. Si une personne attache son chien avec des saucisses, il va sans dire que l'animal risque de se détacher en les mangeant, ce qui obligerait son propriétaire à racheter une nouvelle laisse, attitude totalement impensable pour une personne très avare.
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Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage
Sens : Tout prétexte est bon lorsque l'on veut éliminer quelqu'un.
Origine : Cette expression date du XIIIe siècle. Pour justifier l'acte de noyer son chien, il suffit de dire qu'il a une maladie comme la rage par exemple. L'acte paraîtra alors moins cruel. Cette métaphore indique que certains sont prêts à trouver une excuse pour éliminer quelqu'un.