brèche

Battre en brèche Sens : Attaquer, contester une règle, une argumentation. Origine : Depuis le XVIe siècle, cette expression est employée dans un champ lexical militaire, avec le mot "brèche". Une brèche est une petite ouverture, qui va permettre la pénétration chez l'adversaire. Ainsi, on peut dire que battre une brèche, c'est attaquer l'ennemi. Mais au XIXe siècle, on utilise l'expression au sens figuré, pour dire que l'on conteste et que l'on réfute les idées, ou opinions d'une personne, en l'attaquant avec une argumentation contraire.

Creuser une brèche Sens : Faire un trou, creuser un écart.

Profiter d'une brèche Sens : Tirer parti d'un manque, d'un vide.

Colmater la brèche Sens : Fermer, remplir un trou, un vide.

S'engouffrer dans une brèche Sens : Profiter d'un vide pour s'y introduire.

S'engouffrer dans la brèche Sens : Profiter d'un vide pour s'y introduire. Origine : Lorsque quelqu'un de méfiant baisse sa garde, il ouvre une brèche, dans laquelle il faut s'engouffrer afin de profiter des avantages de la situation. L'expression symbolise une faille dans laquelle il faut se glisser.

Etre sur la brèche Sens : Être constamment sur la défensive. Origine : Se dit d'une personne énervée ou toujours encline à agir, qui fait montre d'un caractère agressif et se tient prête à bondir (au figuré) à la moindre occasion.

Couteau de brèche Sens : Arme tranchante. Origine : Le couteau de brèche, également appelé vouge, est une arme blanche d'origine allemande, inspirée de la faux. On la voit apparaître au XIIIe siècle. Son long manche prolongé par une lame permet aux fantassins de progresser dans les combats sans se faire blesser.

Entrer par la brèche Sens : Réussir en s'imposant avec autorité. Origine : Cette expression fait référence au mot "brèche", pris au sens militaire du terme, qui désigne une technique de guerre consistant à pratiquer une ouverture dans une fortification ou une ligne de soldats adverse.

Être toujours sur la brèche Sens : Etre constamment dans une situation précaire. Origine : L'expression provient d'un temps où les nobles protégeaient leurs châteaux d'attaques éventuelles en construisant des murs d'enceinte. La brèche servait à observer les attaquants et à riposter sans être atteint. C'était un poste de garde très mince qui ne garantissait aucune victoire.