blessé
participe passé-
Sens 1
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C'est là que le bât blesse Sens : Ceci est la cause d'une peine ou d'une souffrance. Origine : L'expression apparaît dès le milieu du XVe siècle en référence aux bâts que l'on posait sur le dos des mulets et sur lesquels on accrochait les charges qu'ils transportaient. Ainsi, les bêtes dont le bât était mal fixé ou trop chargé avaient des plaies qui les faisaient souffrir. Dire "C'est là que le bât blesse" revient donc à dire que l'on a trouvé la cause d'une souffrance (psychologique en général), ou le point sensible d'une personne.
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Attitude blessante. Sens : Comportement vexant, qui déplaît à autrui.
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Blesser par balle. Sens : Blesser à l'aide d'un arme à feu.
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Blesser l'égo Sens : Remettre en question la représentation ou la conscience qu'une personne a d'elle-même. Origine : Ego est un mot latin qui signifie "moi". L'égo peut donc être considéré comme l'image que l'on a de soi, comme un reflet dans un miroir. Mais cette image peut être abîmée par quelqu'un. On ne se voit plus alors de la même manière.
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"Il faut faire mourir l'orgueil sans le blesser. Car si on le blesse, il ne meurt pas." Antoine de Rivarol
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"On blesse l'amour-propre ; on ne le tue pas." Henry de Montherlant
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"Ce qui rend la vanité des autres insupportable, c'est qu'elle blesse la nôtre." François de La Rochefoucauld
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"Il faut toujours s'excuser de bien faire - rien ne blesse plus." Charles de Montesquieu
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"Le théâtre est un géant qui blesse à mort tout ce qu'il frappe." Pierre Augustin Caron de Beaumarchais
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"On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime." Alfred de Musset
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"On ne devrait rien dire, parce que tout blesse." Jules Renard
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"Racine est né frémissant : tout l'atteint, tout le blesse." François Mauriac
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"Rien de plus funeste que la malignité : elle blesse même l'homme de bien qu'elle touche." Thalès
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"Une gifle, cela ne blesse que l'orgueil." Marie-Claire Blais