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pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple
Sens : Pourquoi se compliquer la vie alors qu'il existe une option plus simple ?
Origine : Question rhétorique qui sous-entend qu'il existe des options beaucoup plus simples pour atteindre notre but. Par ironie, on trouve aussi l'expression inversée pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué pour parler de personnes qui cherchent toujours la complication.
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Faire cavalier seul
Sens : Agir seul.
Origine : Au XIXe siècle, le quadrille était une danse où l'on exécutait des figures, dont le "cavalier seul", qui était pratiqué par un homme seul. C'est en référence à cette danse que l'on emploie l'expression "faire cavalier seul", qui signifie que l'on agit sans l'aide de personne.
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Faire chou blanc
Sens : Subir un échec.
Origine : Autrefois, au jeu de quilles, on disait d'un joueur qui n'avait pas marqué un seul point qu'il avait fait "coup blanc". Or, dans le Berrichon, le mot "coup" se prononçait "choup". L'expression est restée et est toujours employée de nos jours.
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Faire la grasse matinée
Sens : Dormir longtemps, jusque tard dans la matinée. Rester au lit toute la matinée.
Origine : Le terme "gras" ainsi utilisé désigne quelque chose de mou qui peut être associé au lit.
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Faire la manche
Sens : Faire la manche est une expression familière exprimant le fait de mendier. Une personne qui fait la manche fait appel à la générosité des autres pour lui faire l'aumône d'argent ou de toute autre forme d'aide (financière, sociale, alimentaire).
Origine : A la Renaissance, le mot "manche" signifiait "cadeau". Ce sens daterait du Moyen Age où, durant les tournois, les femmes donnaient une manche de leur habit au chevalier qui se battait pour elles. "Faire la manche" est apparu au XVIIIe dans le langage des saltimbanques et a pris le sens de "quête". On l'emploie toujours aujourd'hui pour parler de chanteurs de rues, de comédiens ou encore des musiciens dans les transports en commun.
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Faire le mariol
Sens : Faire le malin.
Origine : Il semble qu'au XVIe siècle le mot italien "mariolo" ait donné le nom "mariol" en français, dont la signification était "filou". Le sens n'en a que peu changé. "Faire le mariol" signifie donc faire le malin, l'intéressant.
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Faire le mur
Sens : Sortir sans autorisation.
Origine : Cette expression datant du début du XXe siècle a remplacé l'ancienne expression "sauter le mur", mais signifie encore de nos jours "quitter un lieu sans autorisation".
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Faire le pont
Sens : Ne pas travailler entre deux jours fériés.
Origine : Apparue sous le Second Empire, cette expression avait déjà son sens actuel. Quand un jour férié est séparé d'un autre par un jour ouvrable, il arrive que les entreprises ferment et que les employés puissent ne pas travailler pendant plusieurs jours à la suite. L'image est très simple : il s'agit de passer d'un jour à l'autre comme passer d'une rive à l'autre par le biais d'un pont.
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Faire l'école buissonnière
Sens : Aller se promener, s'amuser au lieu d'aller à l'école. Traduction anglais : to play truant
Origine : Cette expression date du XVIe siècle où plusieurs écoles clandestines avaient été créées dans les campagnes en opposition aux écoles des villes dirigées par le clergé. Luther, qui avait fondé sa propre église, se mit à prêcher cette nouvelle religion dans ces bois.
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Faire les 400 coups
Sens : Vivre sans respecter la morale et les convenances.
Origine : Lors de la guerre menée par Louis XIII contre le protestantisme, la ville de Montauban fut attaquée en 1621 par 400 coups de canon, censés faire plier les habitants qui étaient en majorité protestants. Mais ils ne se rendirent pas. L'expression est restée et on dit d'une personne qu'elle "fait les 400 coups" lorsqu'elle mène une vie désordonnée, sans respect des us et coutumes.