avant-garde

Mettre en garde contre un piège Sens : Avertir d'un danger imminent.

Nous n'avons pas gardé les cochons ensemble ! Sens : Ne pas accepter trop de familiarité. Origine : Cette expression familière date du XIXe siècle. À l'époque, les personnes de la haute société n'aimaient pas se mélanger avec les plus pauvres, ici désignés par ceux qui entretenaient les cochons. Cette locution s'emploie alors pour remettre à sa place une personne trop familière.

Récupérer la garde Sens : Retrouver la garde.

Garde rapprochée Sens : Escorte permanente.

Commander la garde Sens : Etre en charge de l'équipe de protection.

Mettre en garde contre les excès Sens : Prévenir des abus.

Combat d'arrière-garde Sens : Combat inutile, dépassé, dont l'enjeu est de peu de valeur. Origine : Dans le langage militaire, l'arrière-garde d'une armée est un détachement d'hommes qui demeure à l'arrière, loin du front, pour protéger l'armée en cas de retraite. Au sens figuré, l'arrière-garde désigne un groupe d'individus en retard sur la modernité, par opposition à l'avant-garde. Des combats d'arrière-garde sont donc des conflits dont l'enjeu présente peu d'intérêt.

D'avant-garde Sens : Novateur. Origine : Cette expression tire son sens de l'avant-garde, partie d'une armée se trouvant en amont de son corps principal afin de le renseigner ou d'en assurer sa sécurité. Le terme a ensuite désigné, depuis le XVIe siècle, quelque chose jouant un rôle de précurseur.

Droit de garde Sens : Droit de garde désigne le droit que possède un parent séparé de son conjoint, concernant la garde de l'enfant. Origine : L'expression est née dans les années 80, avec la nécessité d'encadrer de manière légale la monoparentalité, alors de plus en plus fréquente. Droit de garde a toujours eu son sens actuel, donc celui du droit que possède un parent de garder son enfant.

La Garde républicaine Sens : Partie de la Gendarmerie nationale chargée de veiller à la sécurité des hautes instances de l'Etat pendant leurs sorties officielles. Origine : Le terme de Garde dérive du nom masculin garde, c'est-à-dire soldat chargé de la protection d'une personne ou d'un lieu. La Garde républicaine (avec un G majuscule) est une partie de la Gendarmerie nationale chargée de veiller à la sécurité des hautes instances de l'Etat pendant leurs sorties officielles. Intégrée à la région de gendarmerie de l'Ile de France, elle contribue au rayonnement de la France. L'expression naît en juin 1848 (sous sa dénomination complète de Garde républicaine de Paris) par décret de Louis-Napoléon Bonaparte, et fait successivement suite au Guet royal (1254-1666), à la Garde de Paris (1666-1789), à la Garde de l'Assemblée nationale (1789-1791), à la Garde municipale de Paris (1802-1813), à la Gendarmerie impériale de Paris (à partir de 1813).