Synopsis - « En 1961, lorsque Pohland tourne son film sur le batteur fictif Tobby errant sur son vélo dans un Berlin estival, le jazz et le cinéma venaient tout juste de se trouver. Les modèles de Pohland sont aisément reconnaissables : Shadows de John Cassavetes, Paris nous appartient de Jacques Rivette ou À bout de souffle de Jean-Luc Godard étaient des chroniques impressionnistes de journées et de nuits sans but, ponctuées d'une bande-son jazz. L'histoire ne jouait qu'un rôle secondaire. Ce qui comptait, c'est la nonchalance radicale des personnages, une photographie sensible aux lignes claires de l'architecture moderne et aux reflets de lumière de la vie nocturne, les gestes, regards et dialogues apparemment spontanés, mais qui témoignent avant tout de l'intention de traduire en langage cinématographique les variations improvisées du jazz et de la peinture abstraite. Un chef-d'oeuvre de l'époque beatnik. »