Synopsis - Dernier chef-d'oeuvre de la première période parlante de René Clair, Quatorze juillet (1933) se présente comme une anthologie de son cinéma. On y retrouve ce petit monde parisien et nostalgique qui le rendit célèbre, et qui déploie une dernière fois son innocence menacée. On y reconnaît son malaise persistant face au dialogue, auquel il préfère un sous-texte musical qui prolonge à sa manière l' 'apesanteur' de l'art muet? Mais on y découvre aussi les prémices d'une certaine modernité ? à travers un minimalisme exigeant, dont se souviendront Godard ou Rohmer aussi bien que Bresson.