Ralph 2.0 : princesses, Star Wars... le point sur les références

[Mis à jour le 13 février 2019 à 18h30] Dans Ralph 2.0, réalisé par Phil Johnston et Rich Moore, on retrouve bien sûr le duo formé par Ralph la Casse et Vaneloppe tous deux issus du monde des jeux vidéo. Cette fois, ils vont découvrir Internet. Cela donne l'occasion au long-métrage d'animation de faire d'innombrables références aux marques et aux traditions qui pullulent sur le web. A ce titre, on sait par exemple qu'il y a plus de 1000 marques qui sont présentes dans le film de façon plus ou moins visibles. Mais comment les studios Disney ont réussi à démarcher les marques en question pour réussir à obtenir leur aval ?

Rich Moore et Phil Johnston expliquent au Parisien qu'ils n'ont tout simplement "pas demandé la permission" en vertu de la loi du Fair Use aux Etats-Unis qui "régit, entre autres, l'utilisation des marques dans les films. Si on en fait un usage raisonnable, comme lorsqu'une voiture roule dans une ville et que des noms de magasins ou des publicités apparaissent par la vitre, pas besoin de demander d'autorisation ni de payer quoi que ce soit."

Rien que dans la bande-annonce de Ralph 2.0, on peut découvrir un sacré paquet de marques bien connues des internautes. Google, Amazon, Twitter, IMDb, la base de données américaine du cinéma mais aussi Snapchat, Youtube, Facebook et MySpace . D'autres références sont liées aux utilisations traditionnelles d'internet : les memes (le Grumpy cat par exemple), le spam, les montages sous Photoshop...

A noter d'ailleurs que le dernier né des studios d'animation Disney ne s'arrête pas là puisque de nombreux personnages issus de l'écurie apparaissent aussi dans le film. C'est le cas des 14 princesses Disney mais aussi de personnages venus des films Star Wars. Pelle-mêle, on pourra par exemple croiser dans Les Mondes de Ralph 2 des Stormtroopers, le Faucon Millénium, des X-Wing, des TIE-fighters de Star Wars, R2-D2 mais aussi Cendrillon, Mulan, Raiponce, Pocahontas ou encore La Reine des Neiges. Il a bien sûr fallu demander l'autorisation aux grands pontes de Disney pour utiliser les personnages des princesses mais tout s'est bien passé : "Ils ont adoré, et nous ont même laissé le champ libre pour peaufiner la scène à l'écran."

La scène des princesses Disney dans Ralph 2.0

Dans une scène diffusée dans la bande-annonce qui a fait grand bruit, on peut découvrir Vaneloppe entrer dans une pièce où quatorze princesses Disney sont réunies. On peut y voir Blanche Neige, Jasmine, Mulan, Cendrillon, Anna et Elsa de la Reine des Neiges, Vaiana, Pocahontas, Belle, Raiponce, Merida de Rebelle, La Petite Sirène, Aurore de la Belle au bois dormant ainsi que Tiana de La Princesse et la grenouille. Toutes sont bien sûr très surprises de voir la fillette débarquer mais Vaneloppe les rassure immédiatement : "moi aussi je suis une princesse !"

Ce à quoi les princesses Disney répondent par un interrogatoire hilarant : "Ta chevelure est magique ? Tes mains sont magiques ? Tu parles avec les animaux ? On t'a empoisonnée ? Ensorcelée ? Enlevée et séquestrée ? Est-ce que les gens pensent que tous tes problèmes ont été réglés parce qu'un homme fort et puissant a surgi dans ta vie ?" Une séquence qui évoque clairement le passé assez peu féministe des princesses des films Disney. Dans ce sens, Ralph 2.0 semble montrer un nouveau jour pour la firme aux oreilles rondes.

Regarder la bande-annonce de Ralph 2.0

La bande-annonce de Ralph 2.0, la suite des Mondes de Ralph est parue sur le web à l'été 2018, une date assez précoce par rapport à la date de sortie du film en France mais qui correspondait au calendrier de communication américain. En effet, le film est sorti pour la fin d'année 2018 aux Etats-Unis. Ce trailer, visible en haut d'article, était l'occasion de découvrir Ralph et Vaneloppe dans l'univers, tout nouveau pour eux, d'Internet.

Interview Ralph 2.0 : Jonathan Cohen et François-Xavier Demaison

Dans une interview pour Linternaute.com, François-Xavier Demaison et Jonathan Cohen sont revenus sur l'espace créatif qu'ils peuvent avoir dans l'exercice du doublage. "Il faut être proche de la version originale. Parce qu'on fait une version française mais il y a un cahier des charges." Pour autant, il s'agit d'une version française : "donc il faut qu'il y ait une touche française, donc que ça fasse rire le public français. On ne s'interdit pas les petits improvisations." Retrouvez ci-dessous notre interview vidéo en intégralité.