Michel Gondry : biographie courte, dates, citations
Biographie courte de Michel Gondry - Michel Gondry est né en 1963 à Versailles dans une famille de musiciens. Il a suivi des études d'arts appliqués à Paris. Passionné de musique, à vingt ans il fonde avec trois amis un groupe de musique pop baptisé Oui Oui. Ils sortent deux albums et font la première partie de plusieurs concerts d'Étienne Daho. Michel Gondry réalise aussi tous leurs clips. C'est après avoir vu un de ses clips que Bjork, conquise, demande au jeune homme de travailler avec elle. Il réalise alors plusieurs clips pour la chanteuse, qui le font rapidement repérer par d'autres artistes. Michel Gondry est alors sollicité par les Rolling Stones, Beck, IAM, Daft Punk, Lenny Kravitz, Foo Fighters... À chaque fois, il se distingue par l'originalité de son travail et son goût pour l'expérimentation : il n'hésite pas à tester les différentes possibilités techniques de la caméra, inclue des saynètes d'animation... Il commence ainsi à se faire un nom. De nombreuses compagnies l'embauchent également pour réaliser des publicités. En 2001, il s'attaque au grand écran et sort son premier film, "Human nature", avec Patricia Arquette et Tim Robbins. Mais c'est avec "Eternal Sunshine of the Spotless Mind", en 2004, que le réalisateur emporte les faveurs du grand public. Le film raconte l'histoire d'amour entre Joel (interprété par Jim Carrey) et Clémentine (Kate Winslet) dans un monde où un médecin a inventé une méthode pour effacer les souvenirs les plus douloureux. Il est récompensé par l'Oscar du meilleur scénario. Deux ans plus tard, sort "La Science des rêves", une nouvelle histoire d'amour, tournée en France cette fois-ci, avec Charlotte Gainsbourg en tête d'affiche. En 2007, il tourne la comédie "Soyez sympas, rembobinez". Il réalise également "Tokyo", en collaboration avec Leos Carax et Bong Joon-Ho. En 2011, il réalise un film de super héros plus conventionnel, "The Green Hornet", avec Cameron Diaz. Puis il change de registre et fait le pari d'adapter le roman surréaliste de Boris Vian, "L'Écume des jours".