Georges Bataille : biographie courte, dates, citations
BIOGRAPHIE DE GEORGES BATAILLE - Écrivain français, Georges Bataille est né le 10 septembre 1897 à Billom (France). Il est mort le 9 juillet 1962 à Paris (France). Il est notamment l'auteur de L'expérience intérieure.
Biographie courte de Georges Bataille - Né en 1897, Georges Bataille grandit dans le Puy-de-Dôme. Son père meurt pendant la Première Guerre mondiale. Il est lui-même mobilisé à 19 ans, mais réformé pour insuffisance pulmonaire. À 20 ans, il se convertit au catholicisme, et envisage de devenir prêtre. Sa passion pour l'histoire l'emporte : il rejoint finalement la capitale et entre à l'Ecole nationale des chartes. Il fréquente alors les milieux artistiques et intellectuels parisiens. C'est à cette époque qu'il découvre son attirance pour les situations extrêmes et les jeux dangereux, qui lui font frôler la mort.
Diplôme en poche, il devient bibliothécaire à la Bibliothèque nationale de Paris. Il s'intéresse à la philosophie, en particulier Nietzsche et Freud. En 1928, il publie son premier ouvrage, "Histoire de l'oeil", qui explore son fantasme morbide et sexuel pour la corrida. Dans les années 1930, il s'engage à l'extrême gauche. Il entame une amitié durable et profonde avec l'écrivain Michel Leiris, et fonde plusieurs revues, dans lesquelles il publie anonymement de nombreux textes (récits, essais, poèmes...). Ces ouvrages ont peu de retentissement de son vivant : une grande partie de son oeuvre ne sera reconnue qu'après sa mort.
En 1943, il publie "L'expérience intérieure", où il explore son mysticisme athée. Souffrant de tuberculose, il n'exerce plus en tant que bibliothécaire depuis plusieurs années. Il accepte pourtant un poste de conservateur à la bibliothèque Inguimbertine de Carpentras. Là, il fonde une nouvelle revue, avec Albert Camus et René Char. Il rencontre également Francis Ponge et Georges Braque. En 1952, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Georges Bataille souffre alors d'artériosclérose cérébrale. Bien que sa santé se détériore de plus en plus, il parvient à faire publier, la même année, "Le bleu du ciel", dans lequel il décrit ses tendances nécrophiles, ainsi que "La littérature et le mal" et "L'érotisme". Il meurt cinq ans plus tard, en 1962.