Jules Michelet : biographie courte, dates, citations
BIOGRAPHIE DE JULES MICHELET - Historien français, Jules Michelet est né le 21 août 1798 à Paris (France). Il est mort le 9 février 1874 à Hyères (France). Il a écrit Histoire de France.
Biographie courte de Jules Michelet - Jules Michelet est un historien français du XIXe siècle. Il est notamment l'auteur d'une ''Histoire de France'', première œuvre exhaustive consacrée à l'histoire de ce pays.
Né en 1798, Jules Michelet est licencié ès lettres à l'âge de 20 ans, puis agrégé trois ans plus tard. Il est nommé professeur d'histoire en 1822 et rédige des manuels scolaires à destination de ses élèves. En 1827, il intègre l'École normale, comme maître de conférence en philosophie et histoire. En 1831, il publie son premier grand ouvrage historique : une ''Introduction à l'histoire universelle''. Il y impose déjà sa patte : celle d'un écrivain romantique, ce qui l'éloigne de la démarche classique de l'historien. Malgré quelques controverses, il poursuit son travail et commence la publication de sa monumentale ''Histoire de France'' en 1833.
Parallèlement, il est nommé à la chaire d'histoire du Collège de France. Ses conférences sont très courues et il y expose fréquemment son anticléricalisme. Ses violentes charges contre l'Église finissent par amener le clergé à faire interdire ses cours. À la fin des années 1840, il commence la publication de son ''Histoire de la Révolution française''. Dans la plupart de ses oeuvres, Jules Michelet reste sur sa ligne d'une histoire idéalisée et romancée. Le dernier tome de son ''Histoire de France'' paraît en 1867 et porte sur le règne de Louis XVI, jusqu'au début de la Révolution française, donc. Il commence la rédaction d'une histoire du XIXe siècle lorsqu'il s'éteint, en 1874.
Jules Michelet : dates clés
- 21 août 1798 : Naissance de Jules Michelet, historien français
- Jules Michelet étudie les lettres et devient professeur d'histoire dans les années 1820. En 1830, il obtient un poste aux Archives nationales et commence à publier ses ouvrages historiques. Il devient ensuite professeur au Collège de France et montre son opposition envers les jésuites. Lors de la Deuxième République, il refuse de s'engager dans la politique et se consacre à ses ouvrages. Il perd son poste de travail suite au coup d'état de Napoléon et décède en 1874.