Radar piéton : fonctionnement, amende, points perdus
Prochaine évolution du radar automatique, le radar piéton permettra de verbaliser les conducteurs ne laissant pas passer les piétons engagés sur un passage protégé.
Radar piéton : une évolution du radar de stop
A la manière du radar de stop, le radar piéton est un dispositif permettant de verbaliser automatiquement des automobilistes commettant une infraction. En l'occurrence celle de ne pas laisser passer des piétons engagés sur un passage protégé. Rappelons les termes du Code de la route, article R415-11 : Tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s'arrêtant, au piéton s'engageant régulièrement dans la traversée d'une chaussée ou manifestant clairement l'intention de le faire ou circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre. Aucun radar piéton n'est cependant actuellement en service. Une expérimentation est prévue prochainement à Marseille, afin de sécuriser un passage protégé situé entre de deux écoles, là où un accident mortel s'est déjà produit.
Radar piéton : comment ça fonctionne ?
Le fonctionnement est identique à celui du radar de stop. Une caméra perchée sur un poteau fonctionne de concert avec le système de lecture automatique de plaques d'immatriculation. Des algorithmes de reconnaissance des mouvements détectent les piétons et les véhicules qui ne marquent pas l'arrêt pour les laisser passer. Dans ce cas, les images sont enregistrées pour être envoyées à un policier qui, après visionnage, peut rédiger un PV électronique.
Radar piéton : quelles amendes ?
La sanction prévue pour les personnes verbalisées après avoir été prises sur le fait par un radar piéton est la même qu'avec un radar de stop, à savoir tout d'abord une amende de 135 euros, prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Sans oublier la perte de quatre points sur le permis de conduire. Le procès-verbal est adressé au titulaire de la carte grise associée au véhicule pris en infraction. Ce dernier peut donc, comme pour les autres radars automatiques, entamer une procédure de contestation. Ainsi, il peut expliquer qu'il n'était pas au volant pour ne pas perdre de points -si le cliché est pris de l'arrière du véhicule, on ne peut reconnaître le conducteur. S'il fournit la preuve qu'il ne pouvait pas être au volant à ce moment-là, il ne payera pas d'amende non plus.