Radar fixe : fonctionnement, amendes, points perdus
Aujourd'hui décliné en de nombreux types différents, le radar fixe est le plus classique et le tout premier à avoir vu le jour. Il reste aussi le plus présent sur nos routes.
C'est en 1946 que le tout premier modèle de radar fixe fut expérimenté avec pour but de réduire la vitesse sur les routes face à l'augmentation du nombre de conducteurs. Depuis, les modèles ont bien évolué, se sont perfectionnés et surtout ont fleuri sur le bord de nos routes.
Radar fixe : comment ça marche ?
Le tout premier radar fixe est sorti en 1946. Au fil des années, les modèles se sont améliorés, leur précision a été augmentée jusqu'à fin 2003, année où le premier radar fixe automatique est sorti. Plus performants, ces radars fixes sont installés dans des sortes d'armoires dont la face principale est encadrée d'un liseré rayé jaune et noir. Ces radars fixes émettent deux flashs grâce à des caméras. La première photo permet de visualiser toutes les personnes occupant le véhicule flashé. La seconde photo, quant à elle, se concentre sur la plaque d'immatriculation. Grâce à la caméra numérique qui se trouve à l'intérieur du radar fixe, les données photographiques sont directement envoyées au centre de traitement de la région concernée. Depuis mars 2011, une nouvelle génération de radars fixes appelés radars discriminants a été implémentée sur les routes et permet de connaître la voie de circulation du véhicule incriminé. De plus, ces nouveaux radars fixes peuvent flasher les poids lourds.
Radar fixe : amendes et points perdus
Tout comme les radars tronçons, les radars fixes laissent une marge de tolérance de 5 km/h en dessous de 100 km/h et de 5 % au-dessus de 100 km/h. Si un conducteur est flashé et considéré comme une personne en excès de vitesse, il se verra verbalisé d'une amende et d'un retrait de points sur le permis de conduire suite à son excès de vitesse (voir : Montant des amendes : le barème). Ainsi, en prenant en compte la marge de tolérance :
- si le radar fixe enregistre un excès de vitesse inférieur à 20 km/h à la vitesse autorisée (avec une limitation supérieure à 50 km/h), le conducteur se verra retirer un point sur son permis et aura à payer une amende forfaitaire de 68 euros. L'amende s'élève à 135 euros si la limitation autorisée dans la zone où a été commise l'infraction est inférieure ou égale à 50 km/h.
- si l'excès de vitesse est entre 20 et 30 km/h, deux points sont retirés et le paiement d'une amende forfaitaire de 135 euros est exigé.
- si l'excès de vitesse est entre 30 et 40 km/h, le retrait est de trois points et l'amende de 135 euros.
- si l'excès de vitesse est entre 40 et 50 km/h, la perte est de quatre points et l'amende s'élève à 135 euros.
- au-delà de 50 km/h, six points sont retirés du permis et l'amende forfaitaire s'élève à 1 500 euros.