Devenir moniteur d'auto-école
Être capable d'assumer cette responsabilité est le premier pas vers le métier de moniteur d'auto-école. Il en existe pourtant d'autres :
Le BEPECASER, sésame indispensable
Exercer le métier de moniteur d'auto-école est soumis en France à l'obtention d'un diplôme national, le BEPECASER, pour Brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière. Organisé chaque année par le ministère des Transports, cet examen accueille les candidats aspirant à devenir moniteurs d'auto-école et qui doivent pour cela être titulaires du permis B et d'un diplôme équivalant au brevet des collèges (dans la pratique, le baccalauréat est recommandé). D'autres critères, en plus de l'obtention du BEPECASER, conditionnent l'accès au métier de moniteur d'auto-école :
- être âgé(e) de plus de 20 ans ;
- être titulaire du permis de conduire depuis plus de deux ans ;
- avoir un casier judiciaire dépourvu de délits d'atteinte aux personnes humaines et aux biens, de fraudes aux examens et concours publics, de délits au Code du travail, Code de la route et Code de la santé ;
- avoir été reconnu apte à l'exercice de la profession ;
- obtenir un agrément d'enseigner à la préfecture, valable cinq ans.
Le métier de moniteur d'auto-école
Enseignant de la conduite automobile, le moniteur d'auto-école exerce son activité bien souvent en tant que salarié d'une auto-école. Si la représentation collective voudrait que son métier soit considéré comme facile, le moniteur d'auto-école est en réalité soumis à des conditions de travail difficiles, voire stressantes. Il passe en effet la plupart de son temps sur la route, doit s'adapter aux disponibilités horaires des futurs conducteurs et travaille donc généralement avec des horaires irréguliers, le samedi compris. Le moniteur d'auto-école doit par ailleurs faire preuve de patience, de pédagogie et de maîtrise de soi face aux novices de la conduite installés derrière le volant.