Tuning auto : que dit la loi ?
Le tuning compte des millions de passionnés qui, chaque jour, transforment leur voiture. Ce loisir est encadré par une réglementation stricte. Pour pratiquer le tuning auto, mieux vaut savoir ce que dit la loi.
Tuning auto : en quoi ça consiste
Le tuning auto concerne aussi bien l'aspect extérieur que la mécanique automobile. Cette discipline permet d'embellir ou de personnaliser sa voiture sur le plan esthétique mais aussi d'ajouter des éléments d'équipement, voire de booster les performances du véhicule. Chaque pays a ses propres codes esthétiques et l'on distingue différents types de tuning auto : donk, pro-tuning, dub ou encore sleepers. Il faut savoir que toutes ces modifications sont soumises à une réglementation à laquelle nul automobiliste ne peut se soustraire : c'est une question de conformité liée à la sécurité.
Tuning auto : quelles règles et obligations
Toute modification de caractéristiques techniques d'un véhicule exige une nouvelle homologation. Il convient de déposer une demande auprès de la Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'environnement (DRIRE) qui est chargée de vérifier tout changement apporté à un véhicule de série dès lors qu'il entre dans la catégorie des « transformations notables ». Parmi ces modifications, on retrouve les freins, le nombre de portières, les pneumatiques, le moteur, le châssis ou encore l'échappement, le porte-faux, le poids du véhicule, voire l'éclairage. Le tuning auto ne doit pas mettre en péril la sécurité des usagers de la route. Les passionnés de tuning doivent donc être en possession d'une autorisation RTI pour circuler sur le réseau routier avec un véhicule modifié.
Tuning auto : interdictions et amendes
Si certaines modifications liées au confort de l'habitacle ne sont pas soumises à une homologation par la DRIRE, le tuning auto compte quelques interdictions qu'il vaut mieux connaître sous peine de s'exposer à des poursuites. C'est le cas des becquets et ailerons qu'il est interdit d'ajouter car ils sont susceptibles de causer des dommages latéraux. La DRIRE interdit aussi l'utilisation de néons. De même, tout appareil de sonorisation augmentant le poids du véhicule ou dépassant du véhicule est strictement prohibé. En revanche, le nombre de décibels n'est pas limité, mais une amende est tout à fait possible si l'automobiliste en fait usage de façon outrancière en agglomération.