Congé familial : quelle durée ? Quelles indemnités ? Les contours du projet
Le gouvernement l'avait promis, il accélère sur le sujet. Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, a officialisé la création d'un nouveau droit pour les parents : le congé familial. Lors d'une naissance ou d'une adoption, la mère, le père ou les deux en même temps pourront arrêter de travailler durant plusieurs années en étant bien mieux indemnisés qu'actuellement.
Dans une interview données à L'Express, la ministre a dévoilé les premiers contours de ce dispositif. Alors, qui y aura droit et à partir de quand ? Quelle sera la durée maximale ? Et combien ce congé sera-t-il indemnisé ? Eléments de réponse.
Le congé familial, c'est quoi ?
Le congé familial va venir en complément des dispositifs déjà existants que sont le congé maternité, le congé paternité et le congé parental. Il s'agira d'un congé supplémentaire. Ce dispositif doit permettre aux parents de prendre le temps nécessaire pour accueillir leur nouvel enfant au sein du foyer, sans se préoccuper des considérations professionnelles. Il devrait entrer en vigueur en 2025.
Qui aura droit au congé familial ?
Aurore Bergé a annoncé que le congé familial pourrait être pris dès qu'il y a une naissance ou une adoption au sein du foyer, sur le même modèle que l'actuel congé parental. Les deux parents pourront le prendre en même temps ou l'un après l'autre. Par ailleurs, ce congé pourra être à temps partiel ou à temps plein.
Combien de temps pourra durer le congé familial ?
A ce stade, la ministre des Solidarités et des Familles n'a pas donné de précisions sur la durée maximum du congé familial. Cependant, le modèle de l'actuel congé parental (un an renouvelable deux fois) pourrait être l'option retenue.
Quelles indemnités durant le congé familial ?
Là encore, Aurore Bergé n'a pas donné de montant exact. Elle a simplement indiqué que ce serait bien plus que les 429€ octroyés par le congé parental. "Les parents auront enfin les conditions matérielles et financières pour pouvoir s'arrêter et s'occuper de leur bébé", promet-elle.
Ce sujet doit être tranché à l'issue des négociations actuellement menées par la ministre avec les organisations patronales, syndicales et l'Union nationale des associations familiales (UNAF).