Location saisonnière : ce que vous devez savoir avant de vous lancer
Que vous souhaitiez rentabiliser votre logement pendant les périodes de vacances, ou investir dans un bien immobilier pour faire de la location de tourisme, voici ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans la location saisonnière.
Vous possédez une résidence secondaire et vous souhaitez la rentabiliser en la louant occasionnellement durant les vacances par exemple ? L'idée peut être judicieuse, à condition de prendre plusieurs précautions. Vous êtes-vous renseigné par exemple auprès de votre mairie pour savoir si le nombre de nuitées était limité ? Avez-vous pensé à l'assurance de votre logement ? Pas de panique, Linternaute.com a listé pour vous l'essentiel.
Que faut-il faire avant de faire de la location saisonnière ?
Avant de faire de la location saisonnière, vous devez vous renseigner, afin d’exercer cette activité rentable dans le respect de la réglementation. Selon la localisation du bien, il est obligatoire de :
- ne pas dépasser un certain nombre de nuitées par an
- s’enregistrer en tant que loueur meublé de tourisme auprès de la mairie
Les démarches diffèrent légèrement entre la mise en location saisonnière d’une résidence principale et d’une résidence secondaire. Dans le 2e cas, il faudra procéder au changement d'usage du logement. En tant que propriétaire, vous devez aussi :
- définir un loyer attractif et rentable
- choisir des périodes de location, pour pouvoir jouir du bien à certains moments de l’année si vous le souhaitez
- meubler le logement et réaliser un inventaire
- préparer un contrat de location
- adapter votre contrat d’assurance si nécessaire
Que doit contenir le contrat de location ? Peut-on demander un dépôt de garantie ? Comment procéder pour l'état des lieux ?
Le contrat d’une location saisonnière doit contenir des informations claires et précises sur :
- la durée de location
- le nom du propriétaire (ou de l’intermédiaire) et du locataire
- la description du logement : adresse, superficie, aménagement, inventaire…
- les modalités de paiement et les conditions d’annulation
- si nécessaire : nombre d’occupants maximum, animaux de compagnie…
Il est possible de demander un dépôt de garantie au locataire. De particulier à particulier, son montant est libre, mais doit figurer dans le contrat de location, tout comme les modalités de restitution. Enfin, tout comme pour une location classique, un état des lieux doit être réalisé à l’arrivée et au départ du locataire. Il est fait en présence du propriétaire ou d’un agent immobilier.
Dans quels cas peut-on avoir besoin d'un agent immobilier ?
Pour la location saisonnière, il peut être intéressant d’utiliser les services d’un agent immobilier si vous n’habitez pas à proximité du logement. Cela évite les allers-retours multiples. Faire appel à une agence de location saisonnière permet aussi de confier à un professionnel l’ensemble des démarches : contrat de location, état des lieux, collecte du loyer et de la taxe de séjour, ménage…
À noter que des plateformes internet (Airbnb, Abritel…) ont des offres similaires à celle des agents immobiliers pour la location saisonnière.
Et côté impôts, comment ça fonctionne ?
Tous les loyers perçus par la location saisonnière doivent être déclarés aux impôts. Pour cela, il est nécessaire d’obtenir un numéro SIRET auprès de l’INSEE, en remplissant le formulaire intitulé "Déclaration de début d'activité - Personne physique exerçant une activité non salariée indépendante". Au moment de déclarer votre impôt sur le revenu, une rubrique complémentaire permettra de déclarer les loyers.
Attention, au-delà de 23 000 € de recettes annuelles, vous devrez également payer des cotisations sociales. Une taxe de séjour peut être imposée selon les communes. Elle est journalière, et imputable au locataire, mais c’est le propriétaire ou son intermédiaire qui est chargé de la collecter et de la reverser.