Quels avantages fiscaux pour une femme divorcée qui a élevé son enfant seule ?
Une femme divorcée qui a été contrainte d'élever son enfant toute seule peut bénéficier, sous certaines conditions liées à sa situation, d'avantages fiscaux à même de réduire le montant de son impôt.
Le quotient familial est une donnée capitale dans le calcul du montant de l’imposition de chaque contribuable. C’est le quotient familial, autrement dit le nombre de parts affectées à un foyer fiscal, qui déterminera la somme dont vous devrez vous acquitter auprès du fisc.
La situation de parent isolé permet de bénéficier d’une demi-part supplémentaire et d’une majoration de parts pour chacun de vos enfants. Cependant, pour cocher la case T de la déclaration de revenus et être considéré comme un parent isolé, il faut obligatoirement vivre seul avec au moins un enfant à charge exclusive. Le concubinage est donc exclu, et vous devez être soit célibataire, soit divorcé, soit séparé.
En cas de séparation, vous devez déclarer ce changement de situation l’année qui suit celle de la rupture (divorce, rupture de pacs…). Veillez donc à bien remplir ces différentes conditions avant de cocher la case T "parent isolé" pour avoir droit à la demi-part supplémentaire !
Des avantages fiscaux complémentaires
Si vous remplissez effectivement ces différentes conditions, vous pourrez bénéficier de plusieurs avantages fiscaux en tant que femme divorcée qui a élevé son enfant toute seule. Vous aurez par exemple droit au crédit d’impôt pour la garde de votre enfant en dehors de votre domicile, mais aussi au crédit d’impôt que l’administration fiscale accorde pour l’emploi d’un salarié à domicile et qui s’élève à 50% des dépenses assumées pour la garde de votre enfant (dans la limite de 2 300 euros par enfant gardé).
De la même façon, le statut de parent isolé vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôt pour les frais de scolarisation. Tous les avantages auxquels peuvent prétendre les parents isolés sont toutefois plafonnés : l’avantage fiscal est ainsi limité à 3 704 euros pour la part entière qui est allouée au premier enfant à charge.