Comment déclarer les heures supplémentaires défiscalisées ?
Un salarié peut, au titre de son activité professionnelle, bénéficier des heures supplémentaires exonérées et ainsi baisser le montant de son impôt. Un avantage fiscal à ne pas sous-estimer !
Un salarié qui décide, avec l’accord de son employeur, d’effectuer des heures supplémentaires en plus de ses horaires habituels de travail peut bénéficier d’un avantage fiscal non-négligeable de la part de l’administration fiscale. Les heures supplémentaires exonérées font en effet partie intégrante du dispositif fiscal mis en place par l’Etat dans le but de favoriser le travail, et le revenu qu’un salarié peut tirer de son activité professionnelle.
Si les heures supplémentaires doivent effectivement être déclarées au moment de la complétude de la déclaration d’impôts, elles ne sont pas automatiquement soumises à l'impôt sur le revenu. Une exonération partielle, mais relativement intéressante, permet ainsi de réduire le montant de son impôt. Pour ce faire, il convient de disposer des bonnes informations, en particulier le plafond maximum au-delà duquel les heures supplémentaires ne sont plus défiscalisées.
Dans les faits, les heures supplémentaires effectuées par un salarié pour son entreprise sont exonérées d’impôt sur le revenu dans la limite d’un plafond de 5 000 euros par année. Au-delà de ce plafond, les heures supplémentaires seront en revanche assujetties à imposition. En théorie, ce montant est prérempli par l’administration fiscale dans la déclaration d’impôts envoyée au printemps, plus précisément les cases 1GH à 1JH, mais il est conseillé de toujours vérifier le montant.
Si jamais la case en question n’est pas préremplie, le salarié devra le faire lui-même en reprenant l’ensemble de ses bulletins de salaire de l’année d’imposition. Attention cela dit, il faut prendre les heures effectivement décomptées entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année d’imposition ! Si un dépassement du plafond de 5 000 euros est constaté, il faudra alors intégrer le surplus au traitement des salaires (cases 1AJ à 1DJ).