Comment être sûr que l'entreprise a déclaré le bon montant de salaire ?
Le salaire perçu dans le cadre d'une activité professionnelle est logiquement imposable, encore faut-il que les bons montants soient déclarés sur la déclaration d'impôt. L'erreur est possible !
Depuis le 1er janvier 2019 et l’apparition du prélèvement à la source, les démarches ont été simplifiées quant à la collecte des impôts par le fisc. Pour le particulier également, la gestion du budget est théoriquement devenue plus simple avec un taux de prélèvement à la source qui permet d’être prélevé chaque mois. Le contribuable n’est plus obligé de prévoir un certain budget pour payer son impôt sur le revenu en fin d’année.
En ce qui concerne les salariés, l’impôt sur le revenu est directement prélevé sur le salaire par l’employeur. Vous pourrez d’ailleurs retrouver le montant correspondant tout en bas de votre bulletin de paie (ligne "retenue à la source"). Au moment de remplir votre déclaration d’impôt, vous constaterez peut-être que le montant de votre salaire imposable a déjà été prérempli en case 1AJ. Est-il exact ?
La question se justifie dans la mesure où ce n’est pas vous qui l’avez rempli, et une petite vérification s’impose. Pour vous assurer que ce montant de salaire imposable est effectivement correct, vous devrez vous procurer vos dernières fiches de paie de l’année, en particulier celle du mois de décembre de l’année d’imposition. Vous y trouverez votre revenu net fiscal qui cumule tous les salaires que vous avez touchés depuis le 1er janvier de l’année d’imposition.
Vérifiez que la somme correspond bien à celle qui figure sur votre déclaration d’impôt. En cas d’erreur, il faudra bien entendu corriger le montant sur votre déclaration de revenus. Soyez extrêmement vigilant, car l’administration fiscale n’est pas à l’abri de commettre une erreur, surtout si vous avez connu plusieurs employeurs au cours de l’année d’imposition. Une fois le montant corrigé, vous pourrez ensuite compléter et vérifier les rubriques suivantes, et faire votre choix entre le régime des frais réels et la déduction forfaitaire de 10 %.