Sur quelle ligne doit-on déclarer les revenus d'une location meublée ?
Lorsque vous tirez des revenus de la location d'un bien immobilier meublé, vos recettes sont considérées comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Deux régimes fiscaux se côtoient.
Au cours de l'année d'imposition, vous avez mis en location, pour la première fois, un bien immobilier meublé. Le temps est venu de déclarer les loyers que vous avez encaissés. Mais attention, veillez à ne pas déclarer vos revenus n'importe comment. Pour commencer, vos recettes relèvent des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), et non des revenus fonciers (uniquement les locations non-meublées). En outre, si elles sont inférieures à 23 000 euros annuels, alors vous êtes considéré comme loueur en meublé non-professionnel (LMNP).
On distingue ensuite deux régimes fiscaux pour les revenus issus d'une location meublée :
- Le régime micro-BIC : il vous concerne si vous dégagez moins de 70 000 euros de revenus annuels. Il vous permet de bénéficier d'un abattement de 50%. Pour la déclaration de revenus, il va falloir vous munir du formulaire 2042 C PRO (déclaration de revenus complémentaire des professions non salariées). Vous indiquerez en case 5ND à à 5PD le montant total des sommes que vous avez encaissées au cours de l'année d'imposition (loyers, charges facturées au locataire et provisions de charges).
- Le régime réel : il peut être intéressant si vous souhaitez déduire un certain nombre de charges. Il faut remplir la case 5NA à 5PK, en fonction de votre situation (si vous êtes adhérent à un centre de gestion agréé). En case 5NY à 5PZ, vous devrez mentionner vos éventuels déficits. N'oubliez pas d'indiquer l'adresse de votre location.
"En tant que loueur en meublé, professionnel ou non professionnel, vous devez accomplir certaines démarches (obtention d'un numéro SIRET,…) et êtes redevable de la Contribution Foncière des Entreprises (CFE)", rappelle-t-on sur la page dédiée de l'administration fiscale. "Selon les situations vous pouvez être également redevable de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et la TVA".