Que peut-on déduire au régime micro-foncier ?
Le régime micro-foncier s'applique de facto aux contribuables qui réalisent moins de 15 000 euros de recettes sur l'année.
Vous êtes détenteur d'un appartement que vous mettez en location à l'année non-meublé. Les recettes que vous tirez relèvent, aux yeux de l'administration fiscale, des revenus fonciers. Il existe deux régimes fiscaux différents : le micro-foncier et le régime réel. Le premier s'applique de facto si vous avez des recettes inférieures à 15 000 euros durant l'année d'imposition.
Le régime micro-foncier permet de bénéficier d'un abattement de 30% au titre des charges. Vous n'êtes donc imposés sur vos revenus fonciers qu'à 70%. En revanche, vous ne pouvez déduire aucune charge vous-même. Pour votre déclaration de revenus, c'est simple, vous n'aurez qu'à reporter le montant de vos recettes brutes, en case 4BE du formulaire 2042.
Seul le régime foncier vous permet de déduire un plus grand nombre de charges et de les déduire (coût de l'assurance, intérêts d'emprunt, frais de gestion et de gérance, rémunération des concierges et gardiens, frais de procédure...). Vous avez la possibilité de choisir le régime réel, mais attention : l'option est irrévocable durant trois ans. Vous devez donc réfléchir mûrement avant de changer de régime fiscal.
Pour déclarer au régime réel, il faudra remplir le formulaire 2044. Sur ce document, vous indiquerez l'intégralité de vos recettes, de vos charges et travaux, les éventuels reports de charges, etc. Pensez à reporter le résultat de vos revenus fonciers imposables en case 4BA du formulaire 2042. Privilégiez la déclaration de revenus en ligne. Elle présente l'avantage de reporter automatiquement certaines informations.