La généalogie descendante
La généalogie descendante, quoique ambitieuse, permet d'avoir la connaissance la plus large de votre parentèle. Une recherche sur votre ascendance est toutefois nécessaire auparavant...
La généalogie descendante consiste à partir d'un ancêtre particulier et à revenir vers le présent pour établir toute sa descendance. Chacun est libre de choisir l'ancêtre qui l'intéressera le plus, en fonction de son objectif personnel. Soit on veut retrouver des cousins éloignés, soit on veut connaître la descendance d'un ancêtre célèbre, ou d'un autre ayant occupé une place importante dans la famille à un moment donné. Il est recommandé de ne pas effectuer ces recherches pour un ancêtre qui aurait vécu il y a trop longtemps. Cela vous demanderait en effet énormément de temps, car, par exemple, un ancêtre ayant vécu au XIXe siècle peut avoir aujourd'hui plusieurs milliers de descendants !
Cette démarche de généalogie cognatique, c'est-à-dire par les hommes et par les femmes, est néanmoins intéressante, car elle vous permet d'identifier l'ensemble de votre parentèle, moyennant de très importantes recherches. Il est peut-être préférable de vous limiter à une recherche agnatique, c'est-à-dire par les hommes seulement. Dans ce cas, vous recherchez tous les enfants du couple, mais vous ne poursuivez que la descendance des hommes, sauf dans le cas où une femme aurait transmis son nom de famille à sa descendance. Vous notez néanmoins le nom des filles du couple, et celui de leur conjoint, mais pas celui de leurs enfants car ceux-ci ne portent pas le nom de la lignée d'ancêtres étudiée.
La méthode d'Aboville et ses variantes pour la généalogie descendante
Cette méthode est utilisée pour numéroter les personnes descendant d'un individu, dans le cadre d'une généalogie descendante. Elle consiste à numéroter les enfants du couple dont on recherche la descendance, en leur donnant le chiffre qui correspond à leur rang de naissance : 1, 2, 3, etc... On utilise la même méthode pour numéroter les enfants de ces enfants. Ainsi, les enfants du premier enfant (1) porteront les numéros 11, 12, 13, etc... Ceux du deuxième enfant (2) auront les numéros 21, 22, 23, etc... On continue ainsi avec la génération suivante qui portera, pour les enfants du 21, les numéros 211, 212, 213, et ainsi de suite.
L'intérêt de cette méthode est que le nombre de chiffres contenus dans le numéro d'un descendant indique la génération à laquelle il appartient. Son principal inconvénient est qu'elle pose problème quand un couple a plus de 9 enfants, ce qui était souvent le cas auparavant. De plus, cette numérotation devient vite illisible, au fur et à mesure que le nombre de génération augmente. Elle ne permet pas non plus de distinguer les filles des garçons, ni les liens de parenté qui unissent ces numéros.
Certaines variantes de cette méthode ont été développées, dont la méthode dite de Pélissier. Il s'agit ici de remplacer les chiffres de la méthode d'Aboville par des lettres, ce qui permet de numéroter jusqu'à 26 enfants. Il est également possible d'écrire les lettres en majuscule pour les garçons et en minuscule pour les filles, distinguant ainsi les descendances agnatiques des descendances cognatiques. Mais un problème demeure : ces suites de lettres ne sont pas plus lisibles que des suites de chiffres.