Poème triste : modèles courts sur la vie et la solitude
Si comme les poètes, la tristesse et la mélancolie teintent les jours de votre vie, voici quelques modèles courts de poèmes tristes sur la vie et la solitude pour vous aider à vous exprimer...
Exemple 1 de poème triste
Ma tristesse est ma faiblesse / Mon talon d'Achille / Ma plaine d'argile / À travers ses terres arides, je chemine le coeur lourd / Le bruit sourd de mes pas résonne au plus profond de moi.
Ma tristesse est une papesse / Au raisonnement fragile / À la peau de crocodile, / À travers ses marécages, elle dessine de sombres mirages / Sans répit, de noires pensées m'assaillent, et bientôt je défaille. / Ma tristesse m'éloigne de toi, de vous, de tout.
Exemple 2 de poème triste
Mélodieuse mélancolie, / Qui colore les jours de feuilles d'or et d'ennui, / Chant d'automne, qui étreint certains dès l'aube de la vie, / Insidieuse mélancolie, / Qui tous les bonheurs qu'elle touche, détruit, / Anxieuse mélancolie, / Qui, un beau matin saisit, / Chant d'automne, qui broie le bonheur et l'harmonie.
Exemple 3 de poème triste
Désespoir au creux de la nuit, / Abandonné(e) sur les rivages de l'insomnie, / Le bonheur a passé son chemin, / Le bonheur a changé de refrain.
Prison argentée, / Plumage froissé, / Agonie angoissée, / En mille morceaux, le miroir de nos corps enlacés s'est brisé, / En mille morceaux, mon coeur, lente agonie, est détruit. / Désespoir à l'infini.
Exemple 4 de poème triste
Toi, la bien-aimée de la littérature, / Reine des poètes, héroïne des écrivains, / Je trace les contours de notre destin.
Soudé par les racoleuses rancoeurs, / Tristesse, tu me traverses de haine et de malheur, / Évade-toi de mon coeur, / Stérile ivresse du désespoir, / Siphon noir dans une rivière sans fin, / Écoule-toi au loin, pour qu'apparaissent enfin de merveilleux lendemains.
Exemple 5 de poème triste
Souffle glacial, / Odeur banale. / Je sens la tristesse rôder, / Comme la mort, avec sa faux, / Elle tisse sa toile, prête à me dévorer.
À moins qu'elle n'avance, poignard au poing, / Pour me clouer au présent, / Exsangue et ignorant.
Les bras en croix, je l'attends.
Les bras en croix, je me méprends / À songer qu'ici s'achève la vie, / À croire que la tristesse s'étire à l'infini.