Pierre Brossolette : biographie courte, dates, citations
BIOGRAPHIE DE PIERRE BROSSOLETTE - Pierre Brossolette est né le 25 juin 1903 à Paris (France). Il est mort le 22 mars 1944 à Paris (France).
Biographie courte de Pierre Brossolette - Né au sein d'une famille de lettrés, Pierre Brossolette grandit parmi les livres avec ses deux soeurs aînées. À 19 ans, il est reçu premier au concours d'entrée de l'École normale supérieure de Paris. Trois ans plus tard, il est classé deuxième à l'agrégation d'histoire. En 1926, il épouse Gilberte Bruel qui lui donnera deux enfants. Parallèlement à sa carrière d'enseignant et de journaliste (il collabore à "Marianne", "Le Quotidien", "Le Populaire"...), Pierre Brossolette s'engage en politique et travaille au sein du ministère des Colonies. Ses convictions de gauche (il est membre de la SFIO depuis 1929) ne l'empêchent cependant pas de critiquer ouvertement les thèses marxistes.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Pierre Brossolette intègre le 5e régiment d'infanterie et obtient la croix de guerre. Après la capitulation de la France, le journaliste s'oppose fermement au régime de Vichy qui se met en place. Commence alors une action secrète, mais non moins ardente, pour libérer le pays du joug nazi. Interdit d'enseigner, Pierre Brossolette achète une librairie qui sert de lieu de rencontres aux personnes membres comme lui de la Résistance. Durant plus de trois ans, il se donne corps et âme à sa mission. Après avoir travaillé dans les services secrets, il est promu chef de la section opératoire du mouvement mené par le général de Gaulle. Pierre Brossolette se rend par ailleurs fréquemment à Londres, où il s'adresse au peuple français par l'intermédiaire de la BBC.
En février 1944, lui et ses camarades réchappent à un naufrage alors qu'ils étaient en partance pour l'Angleterre. Dénoncés par un camarade du réseau, les hommes sont emprisonnés à Rennes. Lorsque les Allemands découvrent son identité, Pierre Brossolette est transféré au siège de la Gestapo à Paris et torturé. Il meurt en se jetant des fenêtres de sa geôle, sans avoir parlé. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume le 19 avril 1945, en remerciement des services rendus à sa patrie.